Ballonnements, brûlures, pesanteur gastrique, troubles du transit de type diarrhées ou constipation, nausées, reflux, perte de mucus, etc… Les troubles digestifs (TDF) sont nombreux, variés et fréquents !
Un français sur trois en souffre périodiquement ou de façon chronique, ce qui méritait bien un article sur ce sujet. Celui-ci sera moins porté sur les causes (à titre exceptionnel), que sur les conséquences, plus importantes à exposer.
J’avoue être moi-même victime de TDF, ce qui a largement contribué à la publication de ce texte.
Voici donc les étapes qui vont être évoquées ci-dessous :
-Quels sont les dérèglements liés au stress digestif ?
-Quelles sont les particularités de ces troubles ?
-Comment se manifestent ces troubles digestifs ?
-Quelques conseils pour atténuer ces troubles !
-Stress et acidité systémique (en second article).
Quels sont les dérèglements liés au stress digestif ?
La maintenance des éléments de l’appareil digestif : tube digestif et glandes digestives, ainsi que l’assurance de la fonction digestive qui leur incombe sont gérées, totalement en dehors de notre conscience, par le système nerveux autonome appelé aussi système neurovégétatif (dont l’explication complète fût apportée dans les articles précédents).
Ce système nerveux reconnaît deux composantes : l’une est accélératrice du fonctionnement du système digestif, l’autre au contraire a tendance à le ralentir. C’est donc lui qui commande au « péristaltisme » ! Mais que cela signifie t’il ?
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Concernant le tube digestif, il s'agit de la progression des aliments de la bouche (plus précisément du pharynx) jusqu'au rectum (anus).
Ce phénomène physiologique, appelé également motilité digestive, est un mécanisme spontané du tube digestif, commandé par le système nerveux. Sans péristaltisme, le brassage des aliments et l'absorption des nutriments, c'est-à-dire des éléments contenus dans les aliments, sont impossibles.
Les organes creux du système digestif sont entourés de muscles qui permettent à leur paroi de se contracter. Les mouvements de ces parois font non seulement progresser les liquides et les aliments mais effectuent aussi un mélange de ce bol alimentaire dans chacun des organes concernés. Ce sont ces mouvements caractéristiques de l'œsophage, de l'estomac et de l'intestin qui constituent le péristaltisme. Le péristaltisme ressemble à l'onde d'une vague océanique qui traverserait le muscle. Le muscle de l'organe concerné se rétrécit puis propulse la portion de nourriture lentement vers la suite du tube digestif.
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Normalement, ces deux composantes agissent en harmonie pour régler l’alternance des périodes de travail et de repos de l’appareil digestif. La défaillance de cette belle mécanique peut entraîner des situations qui peuvent aller du trop au trop peu.
Dans certains cas, face à une situation de stress, il va se produire un dérèglement plus ou moins localisé et plus ou moins temporaire de l’appareil digestif. Le stress provoque alors un « hyperfonctionnement », aboutissant à :
-Reflux gastro-œsophagien, brûlures d’estomac, crise de foie, colite spasmodique, épisode diarrhéique.
Dans d’autres cas, il va se produire un même type de dérèglement mais en « hypofonctionnement » aboutissant à :
Atonie gastrique, digestion difficile, insuffisance biliaire, constipation, et bien entendu ces deux types de troubles pourront s’alterner, changer de localisation, voir disparaître temporairement, chez un même individu.
Topographiquement, on peut diviser l’appareil digestif en trois étages : gastro-œsophagien, bilio-pancréatique et colo-intestinal. A chacun de ces trois étages, on peut retrouver des TDF classés aussi bien en hyper qu’en hypofonctionnement de l’appareil digestif.
Quelles sont les particularités de ces troubles ?
Le caractère fonctionnel des troubles digestifs qui nous intéressent ici leur confère des caractéristiques particulières.
Avant de les préciser, il convient de définir ce qu’est le stade fonctionnel d’une maladie. Notons que lorsqu’elle s’exprime, une maladie n’arrive pas immédiatement à son maximum mais suit une progression que l’on peut découper, un peu artificiellement, en deux stades.
Tout d’abord : « le stade de maladie fonctionnelle ». A ce stade la maladie existe, et elle est ressentie en tant que telle, mais correspond simplement au dérèglement d’une fonction. Ce dérèglement est encore compensable par les moyens de régulation naturelle de l’organisme.
Rapporté à l’estomac, il s’agira par exemple de simples brûlures qui disparaissent en dehors de phases de stress. Ce stade ne nécessite pas de prises en charges médicamenteuses, et peut être soigné par la gestion du stress et la psychanalyse.
Ensuite : « le stade de maladie lésionnelle ». Dans ce cas, il existe une atteinte lésionnelle visible et mesurable d’un organe ou d’un appareil. En reprenant notre exemple de l’estomac, il s’agira d’un ulcère d’estomac visible par radiographie.
Bien entendu, tous les intermédiaires sont possibles. Certains distinguent d’ailleurs une étape dite : « micro lésionnel », correspondant à une lésion à son début ; pour l’estomac, il pourra s’agir d’une gastrite inflammatoire intermédiaire entre la brûlure d’estomac et la constitution d’un ulcère. A ce stade, il s’agit de maladies de l’appareil digestif justiciables de traitements d’allopathie classique.
Comment se manifestent ces troubles digestifs ?
Les signes concernant les troubles digestifs sont multiples et variés. De manière à en avoir une idée claire et cohérente nous les diviserons, comme il est d’usage en médecine, en trois catégories :
1- Les signes dits fonctionnels, c'est-à-dire ceux qui sont ressentis par le patient, et qui sont directement accessibles par l’interrogatoire (la douleur en est l’exemple le plus frappant).
2- Les signes dits généraux, c'est-à-dire ceux qui témoignent d’un retentissement de la maladie sur l’état général (la perte de poids est très représentative).
3- Les signes dits physiques c'est-à-dire ceux qui sont accessibles à l’examen médical, dont nous ne retiendrons que les signes extériorisés ; C'est-à-dire accessibles à la vue, au toucher, à l’oreille (les rejets organiques sont les plus immédiats).
Quelques conseils pour atténuer ces troubles !
Mangez modérément. Les acides digestifs montent dans l’œsophage lorsque l’estomac est trop plein. Ainsi, manger lorsqu’on a déjà l’estomac plein, fait inévitablement remonter encore plus d’acides digestifs dans l’œsophage.
Les brûlures d’estomac ont diverses causes, mais si vous n’en souffrez qu’occasionnellement, c’est sans aucun doute parce que, à ces moments-là, vous avez trop mangé, trop vite.
Ne vous étendez pas. Lorsque vous souffrez de brûlures d’estomac, réprimez votre envie de vous étendre, car vous vous mettriez la gravité à dos ! Si vous restez debout, vous empêcherez mieux les acides digestifs de remonter dans l’œsophage. L’eau ne remonte pas verticalement, ni d’ailleurs les acides dans l’estomac.
Pour dormir, surélevez la partie supérieure de votre lit de 10 à 15 cm. Vous pouvez le faire en mettant des supports sous les pieds de votre lit ou sous le matelas. En dormant sur un lit incliné, vous souffrirez moins de brûlures d’estomac.
Evitez les plats épicés. Les piments forts et tous leurs parents épicés sont les substances les plus susceptibles de causer des brûlures d’estomac.
Prenez l’habitude de ne pas dîner trop tard. Ne mangez jamais moins de deux heures et demie avant de vous coucher. Avec la gravité, l’estomac trop plein fera inévitablement remonter des acides dans l’œsophage.
Je vous invite, après lecture du présent article, à consulter la deuxième partie traitant de l'Acidose. Un mal moderne avec des symptômes très répandus, mais dont l'origine reste peu connue...
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