20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:43

N'est-ce pas là purement et simplement de la psychanalyse, sous une forme binaire et rationalisée... Et doit-on faire l'amalgame entre intuition véritable et déduction logique ? Cliquez ci-dessous pour écouter le podcast:

 

France-Culture-copie-1

 

Aujourd’hui, dans le Club Science Publique, nous poursuivons notre exploration des capacités humaines aussi mal connues et mal comprises que spectaculaires et fascinantes. Après la résistance physique, l’hypnose et l’art du jeu avec les mots, voici donc l’intuition. Sans doute l’une des plus extraordinaires facultés du cerveau. La définition du mot intuition par le Larousse est double : Connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l'expérience, d’une part. Sentiment irraisonné, non vérifiable qu'un événement va se produire, que quelque chose existe : Avoir l'intuition d'un danger, d’autre part. Comme souvent, c’est Einstein et son art de la formule qui éclaire le sujet : « Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don ». 

  

Un autre scientifique, Pierre Joliot, précise le rôle de l’intuition d’une façon qui reste d’actualité : « L’ordinateur ne peut que restituer, sous une forme plus ou moins élaborée, les concepts que le chercheur y a introduit. Il est incapable de faire preuve d’intuition, démarche subtile et encore mal comprise qui seule peut conduire à la découverte », fin de citation. Voici donc un instrument puissant et mystérieux dont nous sommes tous plus ou moins pourvus. Cette faculté nous aide dans la vie quotidienne pour prendre une décision que la logique ne parvient pas à imposer. Et elle devient un atout majeur pour ceux qui sont confrontés à des situations complexes en raison de l’urgence, de la tension et de l’enjeu.

 

Invités:

 

Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris VII, Président du comité d'éthique de l'Inserm,

Christophe Caupenne, négociateur au RAID, auteur de plusieurs articles spécialisés et ouvrages, dont le dernier Négociateur au RAID (éditions du Cherche Midi, 2010),

Pierre-Henri Gouyon, professeur  au Muséum National d'Histoire Naturelle, à l'Agro Paris-Tech et à Sciences Po, 

Claire Petitmengin, Professeur à l'Institut Télécom (TEM) et chercheur associé au Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée (Ecole Polytechnique/CNRS), auteur de L’expérience intuitive (Harmattan, 2001)

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Psychanalyse
20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 11:53

Peurs, jalousies, envies... Quand les éléments dynamiques de notre pays se heurtent aux adeptes de l'inertie, c'est toute une population qui en souffre ! En voici un bel exemple avec l'artiste Castelli, brillant peintre faisant face à ses détracteurs avec courage et ténacité :

 

 

Les villages des toiles de Stéphane Castelli sont le fruit d'un seul trait.
Les villages des toiles de Stéphane Castelli sont le fruit d'un seul trait. (© D.R)
 

Arstiste figuratif qui travaille sur l'architecture dans sa version épurée et revisitée, Stéphane Castelli a mis du temps avant de faire de sa passion un métier. Son parcours, atypique, s'est dessiné entre Rouen, Le Havre, Marseille et Lille, avant de s'arrêter à Lézignan en 2008.

 

Titulaire d'une thèse en Droit, mais non éligible à une bourse d'études, il décide d'arrêter son activité de contractuel dans l'enseignement en 2010 pour s'installer en tant qu'artiste peintre.

 

En 2 ans, sa reconnaissance explose, nationalement, et même au-delà des frontières. Il est primé au 150e salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (SNBA), dont il fait désormais partie et qui s'est tenu au Carrousel du Louvre en 2011. Ce mois-ci, il participe à la manifestation Amfitrions, qui regroupe dans le château de Montesquiu, près de Barcelone, 25 artistes primés en France. La nature de ses toiles, proches de la calligraphie, lui permet également d'être très apprécié au Japon, où il est invité à participer à une exposition prestigieuse, dans un château classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

 

Malgré ce parcours encourageant, Stéphane Castelli éprouve une étrange difficulté pour exposer dans sa ville : "Dans le département, j'arrive à trouver des lieux qui m'accueillent, comme El Indalo à Pieusse, La porte d'Amont à Mirepoix ou encore Chez Poulet au phare sud de Gruissan, mais impossible d'accrocher mes toiles à la Maison Gibert, ou pendant le week-end de l'Art dans le Ruisseau".

 

Pour le jeune artiste, une explication existe, sans toutefois qu'il ne la comprenne : "Les artistes locaux font tous partie des comités de sélection des divers lieux d'exposition. Ils peuvent ainsi bloquer tel ou tel artiste à leur aise. Je fais donc apparemment les frais de leur stratégie, sans comprendre pourquoi".

 

Surpris par cette animosité, qu'il ne retrouve pas au niveau international, le peintre trouve simplement dommage de ne pas pouvoir exposer dans une ville qu'il participe désormais à faire connaître en France, et dans le monde.

 

Qu'importe, Stéphane Castelli continue sa route, projetant de créer bientôt un collectif ('Les nouveaux figuratifs') composé d'artistes français, espagnols et américains. Au sein d'un univers où il est si difficile de durer, il espère faire long feu !

 

Et dans ses toiles où l'imaginaire pur côtoie les formes de villages existants, peut-être aurons-nous la fierté de reconnaître un jour les contours de la capitale des Corbières.

 

Germain Cauffopé pour midilibre.fr

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Actualité-sociologie
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:10

Un sujet psychanalytique de choix pour ce film, mettant en scène les relations pères-fils qui se dégradent avec le temps. Un scénario que j'ai moi-même vécu il y a bien longtemps... synopsis et vidéo:

 

tu seras mon fils

 

"On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants !"

  
Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …

  

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Ouvrages et filmographies
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 12:09

Toute la vérité sur les pressions idéologiques, politiques et commerciales contre la psychothérapie institutionnelle et la psychanalyse:

 

 

AUTISME : LA PSYCHANALYSE MISE AU BAN
("Le magazine de la Santé" sur France 5, émission du 14/02/2012)

Invité : Professeur Bernard GOLSE, psychanalyste, pédopsychiatre, chef du service de Pédopsychiatrie de l'Hôpital Necker.

 


Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Psychanalyse
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:15

-Communiqué de presse du 12 février 2012, sur la réalité du suivi des autistes-

 

autisme.jpg

"Cours de yoga pour ce garçonnet péruvien, avec des effets lumineux, des sons et de la musique à des fins de stimulation !!" Image Reuters/Pilar Olivares.


Mais que se passe t-il dans nos hôpitaux ?

Après avoir lancé sa proposition de loi « visant à interdire la psychanalyse pour l’accompagnement des personnes autistes », le député Daniel Fasquelle continue sa croisade et impose ses idées par la force...

Il vient de déclarer à l’AFP qu’il « va saisir le Conseil national des universités afin que l'enseignement et la recherche sur les causes et les prises en charge de l'autisme ne fassent pas référence à la psychanalyse ».

Ce député se fait donc le relai du puissant lobby de quelques associations et laboratoires pour  "interdire la psychanalyse et également la Psychothérapie Institutionnelle".  Certaines de ces associations, se sont illustrées par la violence et la virulence de leurs attaques personnelles contre des praticiens pourtant reconnus. 

Si des parents d’enfants autistes ont pu être malmenés, mal accueillis, maltraités par certains psychiatres-psychanalystes, il est tout à fait justifié qu’ils puissent faire entendre leur voix. De la même façon, les dérives sécuritaires comme les mises en chambre d’isolement abusives, les contentions punitives, et les « traitements de chocs »ne sont pas tolérables.


  • Marie Cathelineau, du Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire - cliquez ci-dessous :

Les parents et les patients doivent pouvoir avoir le choix sur une pluralité de pratiques.

 

13/02/2012 par Anna Piekarec

Mais ce n’est pas une loi qui règlera les dérives des pratiques ou qui devrait décider des traitements à la place des praticiens.

 

Les familles et tous les citoyens doivent pouvoir garder le droit inaliénable d’une liberté de choix de leur praticien et de la façon dont ils souhaitent se soigner, en respectant  la nécessaire pluralité des approches.

Au nom de quel pouvoir, de quel supposé savoir un député peut-il refuser aux personnes autistes d’avoir un inconscient comme tout être humain et donc de bénéficier de soins relationnels pluralistes dans leur inspiration?

De telles initiatives n'en finissent pas d’interroger sur leurs buts:

-En effet depuis quand une loi devrait-elle venir s’immiscer dans le débat scientifique ?

-Allons-nous accepter sans réagir des lois interdisant la liberté de pensée et de recherche ?

"La psychanalyse est une méthode qui a fait ses preuves depuis plus d’un siècle et qui constitue un aspect crucial de la formation des praticiens. Bien au-delà elle fait aussi partie intégrante de la Culture au même titre que les autres avancées du savoir humain".

Aurons-nous bientôt une loi interdisant le darwinisme et niant l’existence des dinosaures comme certains fondamentalistes chrétiens le prônent aux USA en menaçant les enseignants?

Depuis le nazisme qui avait interdit la psychanalyse comme science juive et pratiqué des autodafés des œuvres de Freud, seules des dictatures comme celle des colonels grecs avaient osé interdire cette part du savoir de l’humanité !

 Ou encore le stalinisme qui, à la fin des années 40, avait interdit la psychanalyse en tant que « science bourgeoise ». 

Tout récemment, à l’automne 2011,une psychanalyste syrienne, Rafah Nached a été emprisonnée par la dictature syrienne parce qu’elle animait des groupes de parole pour des personnes traumatisées par la répression.

 Au-delà de la personne du député Fasquelle qui vient de se discréditer irrémédiablement et dont nous exigeons la démission de la présidence du Groupe d’études sur l’autisme à l’Assemblée Nationale, nous nous inquiétons de cette dérive inquiétante où "des propos tenus jusqu’alors uniquement par des sectes telles que l’église de scientologie" font leur retour depuis le sommet de l’Etat (On se demande qui est véritablement aux commandes du gouvernement ?).

Cette dérive au même titre que certains discours prônant l’inégalité des cultures est en train d’introduire un discours populiste fort inquiétant pour la démocratie française.

Nous appelons donc tous les professionnels du soin psychique, mais aussi  tous les citoyens à une vigilance républicaine pour refuser un tel tournant dangereux pour les libertés...

 

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Psychiatrie
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:12

Des neurobiologistes français ont trouvé une protéine naturelle, FKBP52, qui, dans les neurones, interagit avec la protéine tau. Avec cette nouvelle arme, ils espèrent combattre les protéines tau anormales dans la maladie d'Alzheimer.

 

actupls_23_01_alzheimerfull.jpg

  -Bénédicte Salthun-Lassalle est journaliste à Pour la Science et Cerveau & Psycho-

  

La protéine tau est présente dans de nombreuses cellules de l'organisme – notamment les neurones. Quand elle s'accumule de façon anormale, elle provoque un dysfonctionnement des neurones et de leurs connexions, ce qui engendre des démences nommées tauopathies. La maladie d'Alzheimer est la plus fréquente de ces tauopathies. Pourra-t-on détruire la protéine tau anormale, pour protéger les neurones ? En 2010, Étienne-Émile Baulieu et ses collègues, de l'Institut Baulieu à Paris, ont découvert une protéine, FKBP52, qui se lie à la protéine tau. Ils montrent aujourd'hui que cette protéine est absente du cerveau de patients décédés d'une tauopathie. Pourrait-on en faire une arme contre les protéines tau anormales ?

  

La protéine tau (tubulin associated unit) participe à la stabilité des neurones, à leur fonctionnement et à leur entretien en interagissant avec des filaments cellulaires nommés microtubules (constitués de tubuline). Quand la protéine tau est anormale, elle s'agrège et forme, dans les neurones, des lésions particulières nommées dégénérescences neurofibrillaires ou DNF. Ces agrégats sont-ils toxiques pour les neurones ? Est-ce plutôt l'absence de protéine tau normale ? On l'ignore, mais toujours est-il que la protéine tau ne remplirait plus ses fonctions et provoquerait, par un mécanisme à élucider, un dysfonctionnement, voire la mort, des neurones.

  

Les tauopathies, pathologies caractérisées par une accumulation de protéines tau anormales, sont souvent des démences qui se développent avec l'âge, la progression de la démence étant accélérée par l'accumulation de la protéine tau anormale dans les neurones. La maladie d'Alzheimer est la tauopathie la plus fréquente. Les neurones des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer présentent de nombreuses dégénérescences neurofibrillaires (les protéines tau anormales portent alors des groupes phosphorylés, mais ne sont pas mutées), et des plaques dites amyloïdes se forment à l'extérieur des neurones. Or on ignore si l'une de ces deux anomalies provoque l'apparition de l'autre et engendre la dégénérescence des neurones et la maladie. La plupart des équipes de recherche étudient les plaques amyloïdes dans l'espoir de les détruire et de préserver les neurones. Quoi qu'il en soit, les plaques amyloïdes seules ne suffisent pas à provoquer une démence, et tous les traitements visant à éliminer ces plaques se sont révélés inefficaces pour l'instant. Alors pourquoi ne pas s'intéresser à la protéine tau anormale ?

  

C'est la stratégie originale qu'ont développé É.-É. Baulieu et son équipe, d'autant que les autres tauopathies présentent seulement des anomalies de la protéine tau (sans plaques amyloïdes). Ainsi, en 2010, ils ont découvert un partenaire de la protéine tau normale dans les neurones : la protéine FKBP52. Cette protéine, abondante dans le cerveau, s'oppose à l'accumulation des protéines tau anormales dans des cellules en culture, et elle en diminue l'effet toxique vis-à-vis des neurones. En outre, elle est toujours liée à la protéine tau normale dans des neurones sains et elle interagirait aussi (d'une façon qui reste à déterminer) avec la protéine tau anormale.

  

É.-É. Baulieu et ses collègues ont montré désormais que la quantité de protéine FKBP52 est diminuée de 75 pour cent environ dans le cerveau de patients décédés d'une tauopathie, y compris d'une maladie d'Alzheimer, comparé au cerveau de personnes décédées d'une autre maladie. Et moins cette protéine est exprimée, plus les neurones contiennent de protéines tau anormales. Le précurseur de la protéine FKBP52 dans les neurones – l'ARN messager – existe toujours dans le cerveau des patients Alzheimer; par conséquent, il reste à comprendre pourquoi la protéine disparaît.

  

Dès lors, la protéine FKBP52 participerait au fonctionnement normal de la protéine tau. Les neuroscientifiques prévoient désormais plusieurs stratégies. Ils voudraient développer un test pour prédire l'apparition d'une tauopathie : une diminution de la présence de FKBP52 dans le liquide céphalo-rachidien de patients, voire dans leur sang, permettrait-elle d'anticiper le développement d'une tauopathie ? En outre, chez les poissons zèbres, ils étudient comment l'absence de FKPB52 perturbe le système nerveux : la mort des neurones serait provoquée non seulement par la protéine tau anormale, mais aussi par une absence de FKBP52.  Enfin, ils examinent par résonance magnétique nucléaire les interactions de cette protéine avec les protéines tau normales et anormales, et cherchent ainsi des molécules susceptibles de « réguler » l'expression de FKBP52, une arme qui pourrait détruire les protéines tau anormales.

  

Bien sûr, des années de recherche scientifique seront nécessaires pour comprendre comment FKBP52 régule les protéines tau, d'autant que d'autres protéines interagissent peut-être avec tau et qu'on ignore les conséquences d'une modification de l'expression de FKBP52 sur le fonctionnement normal des autres cellules de l'organisme et du cerveau.

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Neurologie
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:11

Aujourd’hui nous allons parler de la création du possible. Ce qui revient à évoquer tout ce qui rend supportable la traversée de la vie, en particulier le travail de la pensée, l’art, l’amour...

 

France-Culture-copie-1

 

Invité(s) :  Paul Audi, philosophe - Thème(s) : Idées| Philosophie| Psychanalyse| Paul Audi

 

  • Nous allons réfléchir sur cette énergie du désespoir qui parvient à prendre de vitesse le nihilisme ambiant qui souvent entrave la création de soi. Nous allons tenter de dessiner les contours de ce que le philosophe Paul Audi, notre invité, né en 1963 au Liban, désigne comme étant une « éthique de la réjouissance ». Ce n’est pas pour rien qu’un de ces livres sur Romain Gary s’appelle « La fin de l’impossible » (2005). Et qu’un récent recueil de ses articles a pour titre « Jubilations ». Il s’ouvre sur une merveilleuse étude sur Picasso dont la bouche était toujours prête à avaler le soleil. C’est que Paul Audi préférera toujours le miracle de la grâce, l’excédent  de forces, au mirage kitsch, ou aux corps alanguis. Il préfèrera dire oui aux exigences de la création plutôt que conjurer toute jouissance possible. Pourquoi alors parler d’éthique ? Parce l’éthique est ici justement ce qui relève de ce « travail sur soi » destiné à rendre la vie possible. Et pourquoi parler de réjouissance ? Parce que, contrairement au bonheur, la réjouissance n’est pas un état, mais la manière dont la vie se reprend par amour de soi et déploie au maximum ses possibilités.

   

  • On dira que ces dispositions n’obligent personne et qu’elles sont étrangères à toute forme d’impératif. Cela est évident. La philosophie n’oblige personne disait Chestov. Pas plus que l’art ou la littérature. Mais il lui arrive, parfois, d’être créatrice. Elle peut à sa manière participer à l’augmentation des possibilités de la vie. Elle peut créer du possible, inventer une langue qui lui est propre, ne pas se perdre dans la forêt des textes, mais se créer dans un nouvel idiome, une nouvelle langue, autre que la langue maternelle. C’est ce qui est arrivé à Paul Audi, qui est venu aujourd’hui nous parler de son œuvre. 
Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Psychologie
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 08:34

Si l'ocytocine est impliquée dans la survenue de certains comportements comme l'altruisme ou l'empathie, en est-elle à l'origine pour autant ? « C'est l'éternelle question de l'œuf et de la poule, répond Angela Sirigu, biologiste au centre de neuroscience cognitive de Lyon »

 

compassion.jpg

 

"Ce que nous savons, c'est que les personnes autistes sécrètent moins d'ocytocine et que chez les individus normaux, le taux d'ocytocine varie au cours de la journée. Les stimuli responsables de ces variations sont assez mal compris. De plus, le taux d'ocytocine varie d'un individu à l'autre. En quelles mesures ce paramètre influence la personnalité des individus, la question reste ouverte..."

 

Une équipe néerlandaise montre qu'en renforçant le sentiment d'appartenance à un groupe, une hormone, l'ocytocine, pourrait servir de support à une certaine forme d'altruisme, celui-là même qui pousse une mère, un soldat, un terroriste à se sacrifier pour son enfant, sa patrie ou son groupe.
De la noirceur humaine
  

L'ombre de l'histoire humaine se mesure. Dans le seul XXe siècle, 210 millions de personnes ont été exterminées dans le cadre de politiques génocidaires ; depuis 2000, 30 000 autres vies ont été balayées à la suite d'actes terroristes. Des faits que d'ordinaire on se contente d'expliquer par d'autres faits, historiques ceux-ci. Mais c'est confondre analyse et explication. Car la vraie question, celle que ces atrocités maintes fois répétées au travers de l'histoire soulèvent, reste en suspens et tient en un mot : « pourquoi ? ».

 

Pourquoi les hommes sont-ils capables d'en agresser d'autres avec au ventre cette seule justification que ceux–ci n'appartiennent pas au même clan ou groupe ethnique, politique, religieux ou social ? Et, poser la question en ces termes, c'est encore l'éluder en partie. Car derrière « les hommes », se cachent des individus, vous, moi, des personnes qui, chacune à leur échelle, permettent ou réalisent l'impensable, allant parfois jusqu'à sacrifier leur vie non pas en leur propre nom mais pour défendre les intérêts d'un groupe auquel ils ne sont même pas apparentés.

  

Or, la chose paraît insensée, surtout si on l'examine à la froide lumière de la sélection naturelle, théorie qui, dans ses grandes lignes, affirme que l'objectif de chaque individu est avant tout de survivre pour transmettre ses gènes à la génération suivante. Comment appréhender ce paradoxe ? La réponse tient peut-être elle aussi en un mot : l'amour. Du moins en partie.

  

Tests sous influence
  

C'est ce que suggère une équipe néerlandaise après avoir testé l'influence sur le fonctionnement de groupes humains de l'ocytocine, une hormone dont le nom signifie littéralement l'« accouchement rapide ». À raison, puisque cette molécule, sécrétée par le cerveau au niveau de l'hypothalamus et relarguée à la fois dans le cerveau et dans le sang, est impliquée dans l'accouchement et la lactation. Mais pas seulement. Des études ont montré qu'elle promouvait aussi la vérité, la coopération, l'altruisme, l'empathie et même l'attachement. Une déferlante de qualités qui lui a valu le sobriquet d'« hormone de l'amour ». Un Cupidon dont les flèches pourraient pourtant être à double tranchant.

 

La preuve par l'expérience : les chercheurs néerlandais ont fait inhaler à des dizaines d'hommes des doses d'ocytocine ou d'une substance placebo. Une demi-heure plus tard, ils ont associé les sujets de façon aléatoire par petits groupes de trois afin de leur faire passer le test du dilemme du prisonnier. Dans l'arène, deux équipes : chaque individu reçoit une somme d'argent – 10 euros – qu'il peut garder ou distribuer selon des règles précises. Résultat, comme escomptés, les individus ayant pris de l'ocytocine sont plus altruistes et distribuent deux fois plus leur argent que les autres.

 

L'hormone ne montre sa face obscure que lors d'un deuxième test. Là, les chercheurs ajoutent une règle supplémentaire au jeu initial. Une règle qui laisse envisager, à chacune des équipes, la possibilité d'une perte importante d'argent si la partie adverse décide de ne pas coopérer. Fini l'altruisme, devant l'éventuelle menace, les individus sous l'emprise de l'ocytocine adoptent une position défensive, préférant refuser la coopération et nuire à la partie adverse plutôt que de lui faire confiance et de chercher à maximiser leurs propres gains. Une posture radicale que les individus placebo n'adoptent pas.

  

L’hormone du don de soi
   mere-et-fille-t8961.jpg

Ainsi, parce qu'elle renforce l'attachement que ressent un individu pour son propre groupe, l'ocytocine déclencherait une agressivité défensive (et non offensive). En cas de menace réelle ou ressentie, l'individu présentant un fort taux d'ocytocine se mettrait à défendre son groupe, quitte à se nuire lui-même. Ce type de comportement a un nom : l'altruisme de clan. Ce serait donc la même hormone qui ferait qu'une mère protège sa progéniture.

    

 

Bibliographie 

  • Uvnäs-Moberg, Kerstin. Ocytocine : l'hormone de l'amour, Santé - Bien-être - Relations. Collection Champ d'idées, éditions Le Souffle d'Or, 2006
  • Uvnäs-Moberg, Kerstin. The Oxytocin Factor. Tapping the Hormone of Calm, Love, and Healing. Cambridge MA: Da Capo Press, 2003.

Lien externe 

     

Par Viviane Thivent, sciences-actualités.fr

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Neurologie
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 12:42

Un jeune de moins de 25 ans tente de mettre fin à ses jours toutes les dix minutes en France ! Face à ce fléau grandissant, Psychomédia propose à tous les parents, probablement exposés au risque de perdre un enfant, un dossier complet afin de dépister des éventuels tempéraments suicidaires.

  

suicidejpg-885c4-b36a5.jpg

 

LES FACTEURS DE RISQUE


La famille

Bien que plusieurs facteurs soient associés au suicide des adolescents, il demeure que les problèmes familiaux sont parmi les premières raisons évoquées par les adolescents suicidaires. Le climat familial est perturbé qu’il y ait séparation des parents ou non. On retrouve des caractéristiques telles que la présence de conflits parentaux et conjugaux, des abus physiques ou moraux des enfants, un climat de violence, l’alcoolisme d’un des parents, l’indifférence d’un des parents à l’égard du jeune, le manque de maturité de la mère, des difficultés ou une absence de communication, l’incompréhension, le manque de soutien, des difficultés dans la négociation des tâches reliées à leur individualité, des attitudes négatives ou négligeantes des parents envers le jeune, l’absence d’implication émotive, l’abandon ou le rejet du jeune, les placements fréquents en famille ou centre d’accueil.

 

Au niveau du contrôle parental, un contrôle excessif peut décourager l’indépendance et la réalisation de soi. L’adolescent dominé peut se sentir impuissant à changer ce qu’il ne peut tolérer. A l’inverse, l’inconsistance ou le manque de contrôle peut traduire l’indifférence des parents à l’égard de l’adolescent, avec ses conséquences de négligence, de carences affectives et éducatives qui constituent des caractéristiques fréquentes chez les adolescents suicidaires.

L’adolescent peut subir l’influence par le fait que des personnes dans son entourage ont fait des tentatives de suicide ou se sont suicidées. Il se produit alors une baisse du niveau d’inhibition face au geste suicidaire.

La vie sentimentale

Perdre la personne que l’on aime est un des événements le plus difficile à surmonter, peu importe l’âge. La plupart des adolescents vivent à un moment donné une peine d’amour. Par contre on observe que les jeunes suicidaires sont engagés plus intensément dans leur relation amoureuse et que la rupture laisse des traces très profondes. La douleur est intense, elle devient insupportable et le jeune a l’impression qu’il ne s’en remettra jamais, que sa souffrance n’aura pas de fin.

L’isolement social

Certains adolescents suicidaires sont seuls, ils ont l’impression d’être rejetés par leurs pairs. Cependant, tous les adolescents suicidaires ne sont pas nécessairement isolés socialement. Plusieurs possèdent un réseau d’amis, bien qu’ils vivent des difficultés relationnelles avec leurs pairs. Toutefois, ils ne sont pas réceptifs au soutien que peut leur offrir l’entourage. Ils préfèrent s’en sortir seul. Ils sont persuadés que personne ne peut les aider comme ils ont besoin de l’être. L’adolescent suicidaire vit donc un isolement qui est davantage affectif que physique.

L’ADOLESCENT À RISQUE

  • Fonctionnement familial perturbé
  • Vit des expériences émotionnelles difficiles, perte récente ou événement traumatisant
  • Déjà vécu un suicide dans leur famille ou leur cercle d’amis
  • S’identifie au défunt et voie en lui un modèle
  • Difficulté d’identification sexuelle, homosexualité
  • Adopte des comportements déviants tel que la délinquance, la prostitution
  • Problème de consommation de drogues, alcool, médicaments
  • Les fugues, les placements répétitifs en foyer ou centre d’accueil
  • Une ou plusieurs tentatives antérieures de suicide

LA PERTE

La crise suicidaire survient suite à une perte qui peut prendre différentes formes : besoins non satisfaits perçus comme une perte de support, d’amour. La perte peut aussi être dans des termes de perte d’identité et d’estime de soi. La charge émotive et affective liée à la perte est importante. Les réactions aux pertes sont intenses et l’adolescent possède un pauvre contrôle de la rage et de l’impulsivité. Quand les pertes et le stress s’accumulent, la réaction de l’adolescent peut aussi être désespérée et indifférente. Si l’adolescent continue de se détacher du support du système il y aura augmentation des sentiments de désespoir et perte de confiance que sa situation change.


Cliquez sur les liens suivants:

Le suicide à l'adolescence (1 ère partie)

Le processus suicidaire chez l'adolescent (3e partie)

Mythes et réalités sur le suicide (4e partie)

Intervention pour aider une personne suicidaire (5e partie)

 

de Ghislaine Bouchard,
M.Ps. Psychologue.

www.Psychomedia.qc

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Psychiatrie
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 13:51

im4.jpg

 

Quoi de plus pesant que de travailler au milieu de collègues qui font la tête ? Au bureau, le quotidien peut rapidement devenir lourd pour tout le monde, collaborateurs comme manager. C'est à ce dernier que revient, en partie, la responsabilité d'insuffler une bonne ambiance dans son groupe. Bien évidemment, la bonne humeur de ses troupes ne se décrète pas. Cependant, être responsable ne se réduit pas à exiger que le travail soit fait dans les temps. Le manager se doit de veiller à ce que règne une atmosphère détendue au sein de son équipe. Cela améliore la qualité du travail, limite l'absentéisme comme le turn over et permet de mieux supporter les inévitables périodes de stress. Pour y parvenir, pas de formule magique mais une série de comportements à adopter. Voici quelques conseils pour redonner le sourire à vos collaborateurs.

 

Susciter des temps de convivialité

 

Selon les métiers et les entreprises, partager des moments en équipe autres que des réunions se révèle plus ou moins courant. Or, il est relativement difficile de redonner le sourire à un salarié isolé devant ses dossiers ou son ordinateur. Pour insuffler un esprit positif à son équipe, le manager doit permettre, voire provoquer, des moments de convivialité pendant lesquels les collègues se découvrent sous un jour nouveau. Du déjeuner d'équipe aux séminaires de groupe en passant par des matches de foot ou une journée de solidarité, toutes les idées sont bonnes... si elles répondent aux demandes des collaborateurs et qu'elles n'apparaissent pas comme une corvée supplémentaire. Car l'un des risques de telles initiatives est de ne pas susciter l'adhésion. Le manager doit donc se montrer malin dans ses choix et subtil dans ses annonces. Il peut par exemple encourager les initiatives de son équipe ou déléguer l'organisation de ces événements pour que l'équipe se les approprie.

 

Avoir soi-même le sourire

 

Le rire est communicatif. Le sourire l'est tout autant. Il est impossible pour un manager de chercher à rendre son équipe plus joyeuse si lui-même fait la tête à longueur de journée. En revanche, s'il transpire la joie de vivre, ses collaborateurs en bénéficieront. Par sa fonction, le responsable imprime sa patte à son équipe : son rythme de travail, ses méthodes d'organisation... Cela fonctionne aussi avec son humeur. Bien évidemment, cette bonne humeur partagée ne fonctionne pas à tous les coups. D'abord, rares sont les personnes qui ont en permanence un sourire scotché au visage. Surtout, cette attitude ne doit pas sonner faux : un sourire de façade est insupportable. S'il est sincère, le comportement joyeux et décontracté d'un chef participe de manière importante à la bonne humeur générale de son équipe.

 

Adopter un discours positif

 

Joindre la parole au geste. A l'instar d'un manager qui, pour insuffler de la bonne humeur, doit adopter un comportement adéquat, quiconque partage de telles ambitions, doit aussi faire attention au discours qu'il adopte. Devant ses collaborateurs, les mots qu'il choisit doivent susciter la confiance, l'optimisme et l'encouragement plutôt que la crainte, le pessimisme et les remontrances. C'est un fait, la parole d'un chef bénéficie d'un statut particulier au sein d'une équipe. Elle permet de fixer un cap, d'expliquer la marche à suivre et de tirer des bilans. Surtout, elle impacte plus que toute autre le quotidien des collaborateurs. C'est donc un élément indispensable pour créer une ambiance plaisante. Dernière chose : idéalement, une petite dose d'humour savamment dosée se révèle être le meilleur moyen de faire rire et sourire.

 

Se montrer à l'écoute... attentivement

 

La vie de groupe suscite invariablement tensions et incompréhensions. C'est l'un des rôles du manager de désamorcer les conflits et d'aplanir les relations au sein de son équipe. Encore faut-il avoir conscience des difficultés –mais aussi des envies– des uns et des autres ! Pour cela, pas le choix, il faut se montrer ouvert et disponible. Un manager à l'oreille attentive parviendra à comprendre ce qui mine le moral de ses troupes, ce qui les motive et ce qui leur fait plaisir. Il doit donc encourager ses collaborateurs à venir le voir dès qu'ils le souhaitent. Sa porte toujours ouverte, il prend note des récriminations comme des aspirations. Surtout, il les prend en compte. De sa capacité à régler les soucis et à répondre aux ambitions de chacun, dépendra l'humeur qui règne dans son groupe.

 

Faire taire les rabat-joie

 

Contribuer au bonheur général d'une équipe consiste aussi à limiter les perturbations... et leurs auteurs. Au sein d'une équipe, il arrive qu'une ou plusieurs personnes distillent, jour après jour, leurs mauvaises ondes. Humeur massacrante, volonté défaillante ou réactions déconcertantes, leur attitude est susceptible d'agacer leurs collègues, en leur retirant toute envie de sourire. Devant de telles situations –pas si rares, il revient au manager d'épargner au groupe l'esprit ronchon de quelques-uns, au risque de ne pas pouvoir éviter la contagion générale. Sa responsabilité implique donc de refuser certains comportements néfastes, quitte à taper du poing sur la table ou à heurter certains egos. Paradoxalement, il faut parfois savoir se fâcher pour retrouver le sourire.

  

appel.jpg

 

Lâcher la bride de temps en temps

 

Et si l'un des freins à la bonne humeur de vos collaborateurs était tout simplement... votre propre comportement ? Le rôle d'un manager ne se confond évidemment pas avec celui d'un GO. Les efforts supplémentaires qu'il demande parfois  contribuent généralement à faire disparaitre la bonne humeur de son équipe, plus encline à tirer la langue qu'à sourire dans ces périodes. Un responsable, s'il souhaite détendre l'atmosphère au sein de son équipe, doit donc interroger ses propres méthodes de management. Il ne doit pas hésiter à faire redescendre la pression au sortir d'une période de rush et laisser des moments de décontraction et de respiration à son équipe. Il doit aussi se garder d'imposer un stress insupportable pour ne pas pousser ses collaborateurs à la crise de nerfs, auquel cas, il lui sera beaucoup plus difficile de leur faire décrocher un sourire par la suite...

 

Savoir être reconnaissant

 

Quoiqu'on en dise, on travaille rarement pour le seul plaisir. On le fait aussi pour gagner sa vie, pour passer de bons moments et pour obtenir de la reconnaissance. Sans ce dernier élément, la vie professionnelle se transforme vite en chemin de croix. A l'inverse, un collaborateur apprécie lorsque sa hiérarchie –mais aussi ses pairs lui indique qu'elle a bien conscience du travail fourni. Un manager doit donc veiller à féliciter ses collaborateurs quand ils le méritent et les remercier quand ils font un effort particulier. Mais la manière la plus efficace de montrer sa reconnaissance se traduit évidemment en monnaie sonnante et trébuchante. Une augmentation ou une prime constitue à n'en pas douter l'un des moyens les plus sûrs pour redonner le sourire à vos collaborateurs.

 

Faciliter leur vie personnelle

 

Pour être heureux au travail, il ne suffit pas d'avoir un boulot intéressant et une bonne ambiance dans son équipe. La vie privée influe bien évidemment sur notre humeur, même lorsque l'on est au bureau. Un parent qui s'inquiète pour la garde de ses enfants sera certainement peu détendu au travail. Bien sûr, le manager n'a pas beaucoup de prise sur ce qui se passe en-dehors du lieu de travail. Mais il peut s'efforcer de simplifier l'articulation entre la vie perso et la vie pro de ses collaborateurs. Selon les possibilités de chaque entreprise, cela se traduit, par exemple, par une relative souplesse sur les horaires ou une dose de télétravail. En facilitant l'organisation quotidienne de vos collaborateurs, vous augmentez les chances qu'ils soient de bonne humeur pendant leurs heures de travail.

 

sourire.jpg

 

Se montrer transparent

 

Quiconque voudrait instaurer une mauvaise ambiance au sein de son équipe ne saurait mieux s'y prendre qu'en restant muet comme une carpe. En ne parlant pas, le responsable laisse toute liberté au développement des rumeurs et autres ragots. Les salariés, sur bon nombre de sujets importants, ont besoin d'obtenir de réponses à leurs interrogations. Les discussions informelles, où personne ne sait rien mais où tout le monde s'inquiète, minent à coup sûr la bonne humeur d'une équipe. Pour contrer cela, il n'y pas beaucoup de remède : le responsable doit faire preuve de transparence sur ses objectifs, ses attentes mais aussi, éventuellement, sur les difficultés actuelles. Ce n'est qu'en étant honnête et en affichant la confiance qu'il porte à son équipe qu'il pourra désamorcer des angoisses qui n'ont pas nécessairement lieu d'être.

 

Veiller aux bonnes conditions de travail

 

Les crispations au travail proviennent aussi d'une multitude de petites nuisances qui peuvent rapidement taper sur les nerfs des collaborateurs. Un open space bruyant, des procédures trop lourdes ou encore des responsabilités insuffisantes sont susceptibles de provoquer frustrations et énervement au bureau. Un manager qui joue son rôle a à cœur de faciliter la vie quotidienne de ses collaborateurs. Il doit donc tout faire pour que ceux-ci disposent des meilleures conditions de travail possibles ainsi que d'une organisation adaptée à leurs tâches. Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront réellement s'épanouir, sans se disperser, et retrouver la sérénité nécessaire au règne de la bonne humeur. Même s'il n'a pas de baguette magique qui lui permettent de tout arranger d'un seul geste, le manager conciliant pourra compter sur le soutien de collaborateurs reconnaissants des efforts qu'il fournit.

 

www.journaldunet.fr

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Conseils RH

Soins conventionnels :

- Etat dépréssif

- Troubles anxieux

- Situations de crise

- Troubles compulsifs

- Hypnothérapie médicale

 

  Nouveau site internet :

  http://www.psychologie-luxeuil-70.com/

Rechercher

Soins spécifiques :

- Souffrances au travail 

- Fatigue sociale ou professionnelle

- Suivi scolaire et aide à l'orientation 

- Souffrance affective et relationnelle

- Perte des facultés de concentration

Université Populaire UPL :

AP_circle_logo.jpeg
              
 
France bleu - Trommenschlager / Neuromarketing
 

Liens

setonly.png     cerveau-et-psycho.jpeg

collège DF   France-Culture

Pages externes