2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 12:53

Dans une société de plus en plus infantilisée, ou les notions d'autonomie et de maturité s'érodent dangereusement, les coachs proposent des services toujours plus variés et originaux. Entre "l'efficacité, la dépendance ou le ridicule", cette vidéo de LCI met en évidence les dangers du coaching:

 

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« Dis-moi qui te coache et je te dirai qui tu es ». Que l’on cherche désespérément l’amour, que l’on ne sache plus comment faire pour dompter son ado rebelle ou même qu’on ne parvienne plus à ranger son appartement : de plus en plus de Français font appel au coaching.

Sur l’ensemble du territoire, on compte aujourd’hui environ 4000 coachs. Le coaching ne se limite plus aujourd’hui à l’accompagnement sportif. Il est devenu l’arme favorite pour combattre les baisses de moral, faire face à la solitude, supporter la crise ou encore trouver des réponses aux inquiétudes du quotidien. Un marché devenu tendance et... hautement lucratif !

Mais si, sur le papier, tout est rose, prometteur et reposant, l’addition peut s’avérer parfois salée dans tous les sens du terme. La miviludes et les autorités sont en pourparlers pour réglementer cette discipline en voie d'expansion. 

 

" Un formateur-coach était proche d'une secte chez BNP Paribas, voici le témoignage d'un employé ":

   

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 16:03

« Nous avons besoin de votre soutien. » 


 

Cinquième site le plus visité au monde, Wikipédia est aussi la Sagrada Familia du numérique : un chantier permanent, jamais achevé. Mais depuis quelques mois, l'édifice subit les assauts d'une météo défavorable. En Italie, le site est menacé par un texte de loi qui pourrait le forcer à retirer des articles en cas de plainte. Le plus gros danger rôde aux Etats-Unis où, depuis quelques temps, l'encyclopédie perd des contributeurs : soit le socle même de son système participatif.

 

"Wikipédia représente pour l'heure un accès à la connaissance absolument prodigieux". Régulièrement mis à jour, cette encyclopédie sert essentiellement les intellectuels, les professeurs, les philosophes, les étudiants et même les autodidactes... Une machine à fabriquer des esprits critiques et réfléchis en grand nombre !

 

Il n'est guère étonnant que ce site dédié au savoir et à l'économie contributive soit vu d'un très mauvais oeil par les agents du système consumériste (politiques, dirigeants, libéraux, etc...), qui cherchent probablement une façon de le démanteler sans choquer l'opinion publique !

 

Comme rien n'est jamais acquis en matière d'émancipation par l'instruction, j'en appelle donc à tous les amoureux de la connaissance pour qu'ils contribuent à "soutenir intellectuellement", ou de toute autre façon, ce site encyclopédique qui a accompagné bon nombre de nos enfants dans leurs scolarité... voire au-delà...

   

Lien vers Wikipédia, l'encyclopédie libre:

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:50

Reportage et podcast de France inter: "La tête au carré".

 

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Pour le grand reportage de "La Tête au carré", Pascale Pascariello s'est intéressée ce mois-ci au créationnisme en Europe.

 

 

Le créationnisme, tout comme le mouvement pro-comportementaliste qui refuse la culture psychanalytique européenne, est une idéologie négationniste née aux États-Unis dans les catégories sociales "ultra conservatrices".

 

Issu des milieux évangéliques de la fin du XIXe siècle, cette doctrine rejette la théorie de l'évolution du scientifique Charles Darwin. Il s'agit, dans sa forme la plus fondamentaliste, d'une lecture littérale de la Genèse. Peu répandue en France, cette vision religieuse de l'évolution est néanmoins enseignée dans certaines écoles hors cadre. C’est le cas de l’Association des établissements scolaires protestants évangéliques francophones. Pascale Pascariello a rencontré dans l’un de ces établissements, en Alsace, enseignants et élèves. Étonnant moment passé dans cette école où la science est perçue comme une croyance !!
 
Mais le créationnisme n'est pas seulement réservé aujourd'hui aux évangéliques, il touche également les musulmans. Harun Yahyah, de son vrai nom Adnan Oktar, dirige une organisation au financement obscur dont le principal objectif est de démontrer que l'évolution n'est pas une doctrine scientifique, contrairement au Coran. Le reportage de "La Tête au carré" vous invite également à l'une de ses conférences, organisée dans un théâtre parisien.

Pascale Pascariello nous emmène finalement dans le premier musée créationniste européen, ouvert en 1996, à Umeá, ville universitaire au nord de Stockholm : bienvenue dans le monde des dinosaures.

 

- Enquête en compagnie du docteur en biologie Olivier Brosseau, et du paléoanthropologue Pascal Picq.

- "Le créationnisme, une réalité européenne", un reportage de Pascale Pascariello, réalisé et mis en ondes par Violaine Ballet.

 

Cliquez sur ce logo pour accéder à l'émission:

 

france inter

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:47

Comment gouverner des populations rétives ? En leur faisant peur. Une martingale qui remonte à loin et qui se montre toujours efficace. Jusqu’à quand ??


gauthier


Naguère, le religieux se mêlait intimement au politique, la peur de l’enfer était donc un puissant levier de gouvernance, personne n’ayant envie de finir au fond d’un chaudron à se faire taquiner le fion par des diables cornus aux tisonniers fourchus. En Occident, le spirituel s’étant depuis longtemps incliné devant le temporel, le bidule fonctionne évidemment moins bien. Mais le Système étant connu pour avoir de la ressource, il aura suffi de changer les données de l’équation pour que cette dernière perdure, la peur de la mort ayant remplacé celle de la damnation.

 

Ainsi, chassez le religieux par la porte et il revient derechef par la fenêtre : d’où cette peur mondialisée, insufflée par les USA, entité à vocation mondiale et messianiste se confondant, pour les âmes simples, avec cet « Occident » évoqué à l’instant. Ils sont le camp du « Bien ». Ceux qui s’opposent se retrouvent donc dans celui du « Mal ». Et ce « Bien » autoproclamé ne peut « avancer » que s’il a en face un « ennemi » à sa mesure. D’où cet extravagant défilé de diables peints sur les murs et jetés à la vindicte populaire : jésuites comploteurs, bolcheviks au couteau entre les dents et…maintenant, islamo-terroristes. En guise de piqûre de rappel, on rappellera justement qu’en Inde, celle des serpents cause bien plus de morts que la nébuleuse islamiste.

 

Il n’empêche, le monde anglo-saxon, jadis connu pour son indubitable respect des libertés individuelles, est devenu l’un des plus liberticides au monde. Loi des suspects,arrestations arbitraires, tortures officialisées dans des goulags secrets, etc. Pis,enclenchant la surmultipliée, la Maison blanche, pourtant en guerre permanente depuis 1776, porte le fer partout dans le globe. Que ce soit en Orient, en Afghanistan, dans les Balkans, et de façon larvée en Amérique du Sud. Et avec à chaque fois ce prétexte : « Si nous menons la guerre au terrorisme,c’est pour mieux vous protéger… » Mais nous protéger de quoi ? Les structures d’Al-Qaïda ont été détruites depuis 2003, nos meilleurs analystes de la DRI et de la DGSE l’ont depuis longtemps confirmé !

  

Ce n’est pas demain que des Talibans à mobylette parachuteront leurs troupes d’élite sur Time Square. On nous fait peur avec la « stratégie conquérante » de l’islam,mais qui dit « stratégie » dit « stratège »… Et si le Vatican peut avoir une stratégie – le Pape a une diplomatie, des moyens, une adresse, un numéro de portable – les musulmans et encore moins leurs « terroristes » n’ont rien de tout ça. "Pas de stratège, donc pas de stratégie." Accuser l’adversaire de ses propres turpitudes, vieille ruse dialectique que les marxistes-léninistes ont si souvent employée, et qui ressert aujourd’hui à ceux dont les stratèges ont les moyens de leur stratégie : les tenants du Nouvel ordre mondial dont le pavillon américain n’est, en l’occurrence, que de complaisance. La ficelle est grosse ; du genre de ces histoires qu’on raconte aux enfants afin qu’ils finissent leur soupe...

 

Soupe mondialiste qu’on entend nous faire avaler de force pour notre bien. Sous la contrainte de la peur, celle qui est communément la mieux acceptée. Un peu comme si on demandait à une femme violée de faire semblant d’éprouver le grand frisson... En bref, une infamie !

 

Nicolas GAUTHIER, pour la revue FLASH -

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 17:53

-Via les blogs ou les chats, le Net véhicule insultes et photos humiliantes.
Les instigateurs ? Ceux que l’ado lésé considère comme ses potes...

       
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Ils ont beau faire, les parents auront toujours de la peine à imaginer les violences auxquelles peuvent être confrontés leurs enfants en surfant sur Internet. C’est que celles-ci ne cessent de prendre de nouveaux visages. Depuis des années que sont dénoncés les pédophiles cachés derrière des pseudos adolescents, les parents ont installé des filtres et discuté avec leur progéniture des dangers de rencontres dans la vraie vie. Puis il y a eu la prise de conscience que certains jeux ou usages pouvaient engendrer la dépendance: les parents se sont mis à (essayer de) limiter les moments passés devant l’écran.

 

Mais la prévention a toujours un temps de retard, et voici qu’arrive un nouveau péril: l’humiliation. Ce danger est d’autant plus insidieux qu’il vient souvent des copains ou du moins ceux que l’adolescent considérait comme tels la veille encore. Images dégradantes, volées, échangées voire trafiquées, insultes sur les chats, règlements de comptes groupés ou humiliations sur les blogs, les ados ne sont pas tendres entre eux. «Les réseaux sociaux, les blogs, les chats ou les forums sont des outils fantastiques, mais on l’a vu avec tous les drames récents, ils risquent de placer l’enfant, seul, face à des situations périlleuses», insiste Tiziana Bellucci, la directrice générale d’Action Innocence.

 

L’association s’est donné pour but de préserver la dignité et l’intégrité des enfants sur Internet et sa nouvelle campagne de pub frappe fort. Elle montre une chambre d’enfant, avec le tag «T qu’une salope», inscrit sur une maison de poupée. On imagine la détresse que peut ressentir une jeune bafouée et dénigrée publiquement sur le Web, atteinte alors qu’elle se sent protégée dans l’intimité de l’appartement familial.

  

Dans les classes

 

Pour accompagner ses publicités, Action Innocence envoie des collaborateurs dans les écoles de Suisse romande informer les élèves et les parents. Ainsi Virginie Fournier, l’une des psychologues de l’association, anime une séance avec une classe de 8e primaire de l’école catholique du Valentin, à Lausanne. Pédagogue, elle commence par rappeler aux ados qu’ils ne sont jamais seuls sur Internet: «On ne s’en rend pas forcément compte, mais se connecter, c’est comme sortir un samedi après-midi dans une grande ville comme Paris. La Toile est un lieu public où tout le monde a accès aux photos et aux informations que vous donnez. Et comme dans la vraie vie, on doit respecter les lois.» Les élèves sont très réceptifs, car en matière de nouvelles technologies, ils en connaissent un rayon. Presque tous ont leur compte MSN, un réseau social très populaire qui leur permet de communiquer en temps réel avec leurs contacts.

 

Pour illustrer son propos, la spécialiste fait défiler, au rétroprojecteur, des exemples de situations scabreuses. Elle commence par celle d’une bloggeuse exposée dans une pose provocante, dont elle ne semble pas avoir pris conscience. La réaction? Une centaine de commentaires grivois d’internautes, du genre «tu es bonne» jusqu’aux propositions sexuelles.

  

«Qui d’entre vous s’est déjà fait insulter sur le Net?» De nombreuses mains se lèvent: «On nous traite de lesbienne, de salope, ricane une participante. C’est courant sur MSN. On ose le faire car on est derrière notre ordi, c’est facile.» Mais voilà, certains commentaires sont tellement dénigrants qu’ils mettent sérieusement à mal l’estime de soi. «Si l’ado n’est pas bien dans ses baskets, cela peut avoir des effets dévastateurs, s’inquiète la psychologue, voire tourner au suicide.» Preuve que ce phénomène prend de l’ampleur, des écoles font directement appel aux services d’Action Innocence. Les enseignants sont alertés par les parents qui se plaignent que leurs enfants sont calomniés ou humiliés par des camarades, via le Web.

 

Images détournées

  

Au chapitre des blogs, Virginie Fournier rappelle aux écoliers qu’ils ne faut pas les confondre avec un journal intime: «Tout le monde peut le consulter, obtenir toutes les infos et les photos de vous. Et pas seulement vos copains.» La psychologue raconte l’histoire effrayante d’une internaute qui a posté plusieurs images d’elle en maillot de bain durant ses vacances. L’erreur de la novice? Donner son mot de passe à une amie. Il a mystérieusement atterri entre les mains d’un petit malin qui a réalisé des montages avec des corps nus en gardant le visage de la bloggeuse. Comme l’usurpateur avait modifié les codes d’accès, la malheureuse n’a pas réussi à reprendre le contrôle et supprimer ces clichés pornographiques. Même sans être détournées, des photos postées sur la Toile puis sorties, plus tard, de leur contexte, peuvent porter de sérieux préjudices. C’est l’expérience qu’ont faite des étudiants de l’Ecole internationale de Genève, qui se seraient vu refuser l’admission dans une université américaine, pour cause de photos d’eux, éméchés et dans de drôles de postures, postées sur le réseau Facebook. «Si ces jeux en viennent à briser des projets d’avenir, cela devient vraiment inquiétant, déplore Virginie Fournier. Les adultes n’en ont pas forcément conscience non plus. Un cliché enregistré sur le Net reste une mémoire à long terme.»

  

Jeux dangereux La formatrice d’Action Innocence en profite pour insister auprès des apprentis internautes que, selon la loi, ils n’ont pas le droit de poster des photos ou des films de leurs camarades sans leur accord et celui de leurs parents s’ils sont mineurs – une règle rarement respectée. Pour que les élèves intègrent bien les risques, elle raconte la mésaventure d’une adolescente qui s’est amusée à faire un strip-tease par webcam pour son petit ami. Ce dernier avait enregistré le minifilm. Et dès qu’ils ont rompu, il l’a diffusé à tous ses copains de l’école.

 

Internet a le pouvoir de déshiniber. Le danger c’est que les jeunes internautes développent un sentiment d’anonymat et d’impunité. «Même s’ils commettent des actes illégaux, ils imaginent qu’il est impossible de les reconnaître, cachés derrière leurs écrans, relève Virginie Fournier. Mais je leur rappelle que la police peut remonter jusqu’à eux, grâce à l’adresse IP de leur ordinateur…»

  

7 Conseils aux parents pour protéger les ados

  1. Installez l’ordinateur connecté à Internet dans une pièce commune.
  2. Montrez de l’intérêt pour les activités appréciées par vos enfants (blogs, chats, jeux, etc.)
  3. Rendez-les attentifs au fait qu’Internet est un lieu public. La loi est applicable et toutes les informations publiées sont accessibles à n’importe qui.
  4. Sensibilisez-les aux risques liés à la diffusion d’informations personnelles, à la publication de photos et à l’utilisation de la webcam.
  5. Engagez le dialogue avec vos enfants et encouragez-les à parler de leurs mauvaises expériences (propos déplacés, contenus choquants).
  6. Instaurez une relation de confiance qui invite vos enfants à avoir une utilisation responsable d’Internet.
  7. Aidez vos enfants à développer leur esprit critique face à Internet.

 

  Site à consulter: http://www.actioninnocence.org/

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 10:29

Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et écrivain, nous dépeint un nouveau visage de la honte, inédit, émouvant et profond, nourri par les acquis les plus récents des neurosciences et de la psychologie.

 

 

Boris Cyrulnik explore le sentiment de la honte, en passant par la biologie, la psychanalyse et la psychologie ; chez les primates, de la petite enfance à l’adolescence, en matière sexuelle ou familiale, et jusqu’à la honte des survivants de crimes de masse. Avec toujours cette interrogation : comment ne pas s’enfermer en elle comme dans un terrier ? Comment ne pas se murer dans les réactions émotionnelles multiples qu’elle engendre chez chacun de nous ? Et comment retrouver liberté et fierté sans tomber dans le piège de l’absence de honte, qui est aussi indifférence à l’autre et peut conduire au pire ?

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 08:38

-Retour sur une tentative d'éradication culturelle programmée sur plusieurs années-

  

psycha

Préface de Bernard-Henri Lévy

 

 

"Il arrive qu’une loi provoque la colère de ceux qu’elle voulait protéger". C’est ce qui s’est passé fin 2003 avec l’amendement Accoyer, dont l’intention était de réglementer l’exercice des psychothérapies au risque de faire disparaître la psychanalyse. Le public que cette loi était censé protéger risquait ainsi de se retrouver privé de certaines des libertés garanties par la démocratie.

 

De nombreux intellectuels, dont Bernard-Henri Lévy ou Michel Sollers, ont perçu ce danger et ont immédiatement rejoint le mouvement des Forums psys organisé par Jacques-Alain Miller pour contrer cette attaque de la psychanalyse sans précédent en France. Il s’en est fallu de peu qu’elle disparaisse pour faire place à un programme de normalisation et de rentabilisation des individus, initié par nos gouvernants.

 

Bien sûr la question se pose de savoir comment il a été possible d’en arriver là ? Et c’est ce que ce livre entend éclairer... Sans doute l’évaluation et le scientisme cognitivo-comportementaliste qui infiltrent progressivement les savoirs et les détruisent ont-ils joué un rôle majeur dans cette affaire. Et l’Association internationale de psychanalyse, fondée par Freud pour protéger son invention a encouragé la cognitivisation forcée de la psychanalyse. La psychiatrie a quant à elle sombré dans l’obscurantisme hygiéniste du XIXe siècle et sa nouvelle recrue, l’épidémiologie, accueille aujourd’hui des discours racialistes.

 

Pourtant, plus l’évaluation accélère la marchandisation des savoirs et renforce le malaise contemporain, et plus la psychanalyse d’orientation lacanienne, par exemple, démontre son utilité publique. Car, Agnès Aflalo le montre ici avec finesse et clarté: la méthodologie psychanalytique est la seule à accueillir la singularité de ceux qui désirent s’y retrouver dans l’opacité de leurs symptômes.

  

 

Agnès Aflalo explique avec précision son ouvrage en 13 minutes:

 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 17:58

L'hippocampe cérébral de jeunes adultes maltraités durant leur enfance est plus petit que celui d'adultes non maltraités. Cette réduction du volume serait un facteur de risque d'apparition de maladies mentales.

  

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Les personnes ayant été maltraitées ont plus de risques de développer des troubles de l'humeur, de l'anxiété et de la personnalité, de consommer des drogues, de souffrir de maladies psychiatriques et de se suicider. Et souvent, leur hippocampe – une région cérébrale impliquée dans la mémoire et les émotions – est plus petit que celui des personnes n'ayant pas souffert. Cette particularité cérébrale est-elle la conséquence de la maltraitance ou résulte-t-elle du trouble mental qui en découle ? Martin Teicher et ses collègues du Département de psychiatrie de l'Université Harvard, à Boston, apportent un élément de réponse : trois « couches » de l'hippocampe gauche de jeunes adultes maltraités pendant leur enfance, mais ne prenant pas de médicaments contre une maladie psychiatrique, sont moins volumineuses (d'environ cinq pour cent) que celles d'adultes non maltraités.

  

On sait depuis de nombreuses années que le stress provoque des ravages dans le cerveau. Chez l'animal, on a montré que des quantités importantes de glucocorticoïdes, tel le cortisol, une hormone du stress, diminuent le nombre de neurones et de prolongements neuronaux dans l'hippocampe, ainsi que la neurogénèse, c'est-à-dire la formation de nouveaux neurones. Et chez l'homme, grâce à la neuro-imagerie, on sait que les personnes ayant subi un stress post-traumatique ou souffrant de maladies psychiatriques, telle la dépression ou la schizophrénie, ont un hippocampe plus petit.

  

Quelques études se sont intéressées à la maltraitance pendant l'enfance. Toutefois, elles ne considéraient qu'un nombre limité de jeunes sujets qui présentaient tous une maladie psychiatrique. Et celles où les participants ne souffraient pas d'une maladie mentale et ne prenaient pas de médicaments portaient sur des adultes ayant des antécédents de maltraitance, mais pas forcément pendant l'enfance. Or l'hippocampe est une structure cérébrale cruciale pour la mémoire et les émotions qui se développent dans les premières années de la vie (avant cinq ou six ans).

  

Les neurobiologistes ont évalué le volume de l'hippocampe de 193 adultes âgés de 18 à 25 ans et ayant subi des maltraitances dans leur enfance (avant quatre ou cinq ans). Les sévices étaient plus ou moins bien décrits et variés : punitions corporelles violentes, abus physiques ou sexuels, agressions verbales ou observation de scènes domestiques très violentes. Ces adultes étaient issus de milieux sociaux moyens et élevés, et la plupart suivaient des études supérieures. Aucun ne prenait de traitements au moment de l'étude. Toutefois, dans leur vie, un tiers de ces sujets avait souffert de dépression, un tiers d'un trouble de l'humeur et un autre tiers d'un trouble de l'anxiété. Enfin, tous ces sujets étaient droitiers.

  

Tous les participants présentaient une diminution du volume de trois couches de l'hippocampe – le CA3, le gyrus denté et le subiculum –, mais uniquement dans l'hippocampe gauche. C'est la première fois que l'on observe une telle variation dans le subiculum, la région de l'hippocampe d'où partent les informations et qui inhibe notamment l'axe du stress (l'axe cérébral et hormonal de réaction au stress dont l'activation engendre la libération des hormones du stress).

 

Pourquoi une telle asymétrie ? L'hippocampe est particulièrement sensible aux hormones du stress, car ses neurones possèdent à leur surface de nombreux récepteurs aux glucocorticoïdes. En général, la répartition de ces récepteurs et d'autres molécules impliquées dans les effets du stress est latéralisée (on ignore pourquoi). Les effets du stress, suite à la maltraitance, concerneraient donc davantage l'hippocampe gauche que le droit.

En outre, les neuroscientifiques ont montré que le stress est directement responsable de cette particularité structurale de l'hippocampe, indépendamment d'un stress post-traumatique ou d'un autre trouble mental. Ils suggèrent donc que la diminution de volume de l'hippocampe serait un facteur de risque d'apparition des troubles de l'humeur, de la personnalité, de l'anxiété et des maladies psychiatriques.

 

Bénédicte Salthun-Lassalle/www.pourlascience.fr

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 17:57

- Un hommage à cette ville merveilleuse, qui renferme tant de richesses culturelles et d'esprits brillants -

  

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  • Jean-Jacques Boissard : poète latin, né à Besançon en 1528. Après des études infructueuses à Louvain (Belgique), il effectue des voyages à travers l'Europe, dont en Allemagne et en Grèce, ainsi qu'en Italie d'où il constitue une collection d'antiquités provenant de Rome et ses environs. Il écrit également un grand nombre de poèmes en langue latine (comme Habitus variarum gentium, Emblemata latina, Theatrum vitæ humanae, Topographia urbis Romae et De Divinatione et magicis praestigiis...) puis décide de se retirer définitivement en France, dans la ville de Metz, jusqu'à sa mort en 1602.

  • Jean Mairet : poète dramatique, né à Besançon en 1604. Il fait ses études au collège des Grassins à Paris et écrit à l'âge de seize ans sa première pièce, Chryséide et Arimand. Puis, en 1634, il produit son chef-d’œuvre, Sophonisbe, où il introduit la règle des trois unités, dont il se fait le défenseur à la suite d’une lecture fautive de la Poétique d’Aristote. En 1648, il est nommé représentant de sa Franche-Comté natale et négocie plusieurs traités, parmi lesquels un « traité de neutralité entre la Franche-Comté et les territoires français de son voisinage », ratifié le 25 septembre 1651 par Louis XIV. Banni de Paris en 1653 par le cardinal Mazarin pour avoir « tenu des discours contraires au service du Roy », il finit par se retirer à Besançon en 1668 où il mourut en 1686.

  • Jean Baptiste Antoine Suard : homme de lettre, né à Besançon en 1734. Suard partit à Paris à l'âge de vingt ans, et rédigea la Gazette de France à partir de 1762, avant d'être élu membre de l'Académie française en 1772 au fauteuil de Charles Pinot Duclos. Il fut élu de nouveau en 1774 et, cette fois, Louis XV non seulement ratifia son élection mais le nomma censeur des pièces de théâtre, fonction qu'il occupa jusqu'en 1790, puis il est nommé secrétaire perpétuel à l'Institut en 1803. Ses écrits, notamment dans ses Variétés littéraires (1768) et ses Mélanges de littérature (1803-1805), montrent une personnalité très dogmatique et conservatrice. Il décéde à Paris en 1817.

  • Charles Fourier : philosophe sociologue utopiste, né à Besançon en 1772 au 2, rue Moncey. À partir de 1808, il pose les bases d'une réflexion sur une société communautaire à travers son ouvrage Théories des quatre mouvements et des destinées générales et dans Le nouveau monde industriel et sociétaire. Fourier tente de composer une société harmonieuse quasi parfaite, notamment en classifiant en 810 catégories chaque type d'homme et de femme. C'est ainsi qu'il créer les phalanstères composé des 1620 caractères classifiés, où chaque personne travaillerais selon ses affinités mais en réservant une place particulière à l'agriculture, aux arts et aux sciences. Il tente de mettre en œuvre se projet de son vivant auprès de mécènes fortunés, mais n'y parvient pas ; quelques tentatives seront faites après sa mort, mais aucune n'approche le bonheur promis par le théoricien. Charles Fourier décéde le 10 octobre 1837 à Paris.

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  • Charles Nodier : écrivain romantique et académicien, né à Besançon en 1780. Il apprend dès son enfance la littérature ainsi que la langue latine, et illustre dans ses premiers écrits la fantaisie de son imagination (comme dans les Tristes ou Mélange tiré des tablettes d'un suicidé). Il devient bibliothécaire et directeur de revue à Laibach (Slovénie), et s'initie à la littérature fantastique et à l'exotisme illyrien et publie des récits (notamment Jean Sbogar ou encore Trilby le Lutin d'Argail). Puis, il devient bibliothécaire de l'Arsenal et reçoit l'école romantique. Il publie alors ses contes fantastiques (la Neuvaine de la Chandeleur, Histoire du chien de Brisquet...). Il meurt à Paris en 1844.

  • Victor Hugo : écrivain, poète, académicien et politicien, né à Besançon en 1802 au 140, Grande Rue. Il est l'auteur de très nombreux écrits notamment du genre romantique, et on lui attribu généralement le titre de plus grand homme de lettre français de tous les temps. Il est l'auteur de romans parmi les plus célèbres, comme Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Les Châtiments, ou encore Les Contemplations, il fut aussi un grand dramaturge et écrivit notamment Hernani, Le roi s'amuse ou Ruy Blas. Malgré ces origines comtoises, il ne feras allusion que rarement à sa région natale, évoquant seulement Besançon dans le premier poème du recueil Les Feuilles d’automne intitulé « Ce siècle avait deux ans ». Il décéde en 1885 à Paris et il est transféré au Panthéon. À Besançon, deux statues de l'écrivain ont été érigées en sa mémoire sur la promenade Granvelle et sur l'esplanade des Droits de l'Homme, et une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale place Victor Hugo (cette place s'apellait d'ailleurs jadis place Saint-Quentin mais elle fut renommée après ça mort) ; de plus un lycée du quartier de Planoise porte son nom, ainsi qu'un collège et un cinéma dans le quartier de La Boucle.

  • Bernard Friot : écrivain notamment pour la jeunesse, né à Saint-Piat (Eure-et-Loir, Région Centre) en 1951 et installé à Besançon depuis plusieurs années. Agrégé de Lettres, il a d'abord enseigné en collège, lycée et École normale, puis a été responsable du Bureau du livre de jeunesse à Francfort (Allemagne), pendant quatre ans. Après avoir travaillé dans plusieurs villes de France, il s'installe dans la capitale comtoise et y écrit de nombreux ouvrages pour la jeunesse et traduit également des livres en langue allemande.

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  • Pierre-Joseph Proudhon : économiste, sociologue, socialiste et Franc Maçon, né à Besançon en 1809 au 22, rue du Petit Battant. Une statue le représentant est visible rue Sarrail. Il a rendu célèbre la formule « La propriété, c’est le vol » qui figure dans son mémoire Qu'est-ce que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du Gouvernement, son premier ouvrage majeur, publié en 1840.

    Au sein de l’Association internationale des travailleurs (première Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes proches de Bakounine et ceux qui étaient proches des idées de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement.

    Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques, publié en 1846, une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité.

    Dans son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la révolution de février, Proudhon écrit entre autres choses la phrase « L’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale pratiquant des prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux mutuelles d’aujourd'hui.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 15:38

Faut-il envisager la chute de l'intelligence collective ?

 

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Définition de l'effet Flynn

 

On appelle effet Flynn l'accroissement lent (et que l'on a quelque temps cru inexorable) du rendement moyen à des tests de type QI observé depuis 100 ans dans les pays industrialisés. Ce qui se traduit dans la pratique par une meilleure mise en valeur du potentiel intellectuel des habitants de ces pays.

  

L'effet Flynn a été nommé ainsi en l'honneur de son promoteur, James R. Flynn et cité de cette manière, pour la première fois dans l'ouvrage The Bell Curve de Hernnstein & Murray. On peut cependant légitimement en retrouver l'origine dans la maxime latine de Juvenal : « Un esprit sain dans un corps sain » tirée à l'origine de l'esprit grec.

 

Ce phénomène étant essentiellement calculé à partir des tests de QI, il souffre de la même incertitude que ceux-ci, à savoir : les tests de QI mesurent-ils l'intelligence d'une personne, la projection de l'intelligence de celui-ci ou bien la réalisation du potentiel intellectuel d'une personne à un moment donné ? Un consensus existe cependant pour exprimer que les tests démontrent le niveau minimal d'une personne à un moment donné ce qui forme une bonne base de comparaison et c'est l'évolution positive des aptitudes intellectuelles chez les personnes testées qui a justement amené Flynn à formuler sa théorie. L'effet Flynn est donc un complément important des test de QI mais aussi l'élément moteur de leur recalibrage régulier vers le haut.

 

Causes possibles de l'effet Flynn


Il semble que ce soit une conjonction de facteurs :

  • On pense à l'augmentation de la qualité de la nutrition. On a pu constater des gains de quelques points.
  • L'allongement et la généralisation de la scolarité jouent un rôle certain, mais on ignore dans quelle mesure.
  • Le fait que les parents accordent plus précocement de l'attention à leur(s) enfant(s).
  • Le travail fait sur la pédagogie peut jouer, y compris par une diminution de la violence familiale longtemps considérée comme "éducative"
  • La sécurité et l'hygiène publique peuvent également jouer un rôle important en diminuant le temps consacré à sa sécurité personnelle et sa santé
  • Philippe Dumas défend l'idée que l'exposition intensive des tout jeunes aux objets des Tic (Technologie de l'Information et de la Communication) est un des facteurs-clé de l'effet Flynn (l'augmentation générale du Q.I. et de la demande de stimulation intellectuelle).
  • Pour Francis Heylighen : « Un facteur plus général est que cette société dans l'ensemble fonctionne à un niveau intellectuel plus élevé, proposant à l'enfant curieux plus d'informations, de défis plus intellectuels, de problèmes plus complexes, plus d'exemples à suivre, et plus de méthodes de raisonnement à appliquer. Juste en utilisant les appareils quotidiens, tels que les fours à micro-ondes, et les thermostats, exige un type plus abstrait de raisonnement dont la génération plus ancienne est souvent incapable. La plus grande complexité de la vie est susceptible de stimuler une plus grande complexité d'esprit. L'utilisation croissante des ordinateurs pour l'éducation ou les jeux précoces est susceptible d'augmenter la connaissance générale, le raisonnement abstrait et l'agilité intellectuelle ».

Ne pas oublier que cet effet n'a pas pu être constaté en dehors des quelques pays industrialisés qui utilisent régulièrement les tests de Q.I. . L'évolution de ces pays dans les domaines sanitaires, éducatifs et autres doit donc forcément être pris en compte.

 

L'effet Flynn, est-ce fini ?

 

William T. Dickens et James R. Flynn écrivent que les afro-américains gagnent 5 ou 6 points de QI par période sur les blancs non-hispaniques entre 1972 et 2002. Ce graphique montre des gains sur différents tests.
 

Stagnation et régression

 

L'effet Flynn semble désormais stagner voire légèrement régresser dans les pays industrialisés, c'est l'Angleterre qui rencontra cette situation la première dès la fin des années '80. Beaucoup de raisons sont avancées tant une immigration intense de personnes n'ayant pas encore bénéficié de l'effet Flynn, des changements dans la pédagogie et la politique, la pollution, un manque d'innovations, ... Il est également possible que le phénomène ait besoin d'une crise grave afin de rebondir, c'est assez courant dans les domaines historiques que de constater que des évolutions sont bloquées par une inertie sociale ou dogmatique que seule une crise grave et parfois sans aucun rapport permettra de résoudre. L'effet Flynn a également été très brutal en un siècle dû entre autres au fait que l'évolution potentielle de l'Humanité avait été contrariée pendant près de deux millénaires par des considérations sociales et des errements d'autoritarisme.

  

L'effet Flynn peut s'être arrêté dans certains pays industrialisé depuis le milieu des années 1990. Au Royaume-Uni, en ce qui concerne les adolescents, il pourrait même avoir stagné depuis les années 1980. Teasdale & Owen déclarent : « les analyses de tests d'intelligence de près de 500.000 jeunes Danois entre 1959 et 2004 montrent que l'augmentation a connu son apogée fin des années 1990 et aurait légèrement régressé jusqu'à un niveau d'avant 1991 ». Ils estiment qu'« un facteur lié à cette récente chute pourrait être un déclin simultané du nombre d'étudiants en avance de 3 ans pour les 16-18 ans ».

   

En 2004, Jon Martin de l'Université d'Oslo et ses collègues ont publié un article décrivant les résultats aux tests de QI des conscrits norvégiens entre 1950 et 2002 démontrant que l'amélioration des scores en intelligence générale s'est arrêtée après le milieu des années 1990 mais a régressé légèrement dans nombres d'autres tests.

Le Conservatoire national des arts et métiers s'est également fait écho d'un début d'inversion de l'effet Flynn.

 

Interprétations de cette régression

 

Il est possible que cette "panne" de l'effet Flynn soit due à une crise des systèmes, un manque d'idéal, la liberté étant quasiment atteinte, peu de gens ont encore des buts idéalistes, ceux qui restent sont majoritairement dans des systèmes idéologiques ou religieux ce qui signifie que leur développement est autant bridé, cadré que surveillé. Il existe aussi une crise des systèmes éducatifs qui à force de ne voir que l'élévation de la moyenne a oublié de soigner l'excellence qui est étouffée. Or sans excellence, la moyenne manque de modèle et de "lièvres" à suivre, sa progression est donc fatalement réduite à elle-même. il règne également une sorte d'autosatisfaction actuelle comme si le niveau actuel était déjà considéré comme bien suffisant. Philippe Dumas parle plutôt lui d'une sorte d'incompréhension, un fossé des générations mais d'un nouveau genre, plus absolu, pas exclusivement rebelle mais plutôt parce que basé sur des expériences du monde qui deviennent totalement différentes entre autres les influences omniprésentes des "technologies de l'information et de la communication" (TIC). Le Net et la télévision semblent d'ailleurs être des éléments contribuant à "la panne de l'effet Flynn", lorsqu'ils sont mal maitrisés. 

       

Certains comme R. Lynn prétendent que l'effet Flynn a masqué un effet dysgénique dans la reproduction humaine au sein des nations industrialisées et que désormais le QI ne peut que continuer à descendre. De toute manière, si déclin il y a, il y aura d'autres causes que dysgéniques. En effet, les modifications génétiques chez les organismes complexes prennent énormément de temps, des siècles voire des millénaires. Ce qui signifie que l'effet Flynn est beaucoup trop rapide que pour être explicable de manière génétique (plus de 50% de l'effet Flynn est observable sur une soixantaine d'années). Des chercheurs ont prévenu que des expositions continues aux industries chimiques amènent à des attaques du système nerveux, spécialement chez les enfants, ce qui pourrait amener à une pandémie silencieuse de l'intelligence dans les nations industrialisées avec des désordres mentaux grandissants.

 

Prédictions sur les populations

 

Si l'effet Flynn est terminé pour la majorité, il va continuer pour les minorités, spécialement avec les immigrés ou les communautés mal intégrées qui n'ont pas encore bénéficié de ses bienfaits et qui plombent donc nos résultats actuels alors qu'ils vont les magnifier demain. Par exemple, William T. Dickens et James R. Flynn ont écrit dans leur article de 2006 "Les afro-américains réduisent leur retard de QI: des preuves par échantillons standardisés" que les noirs américains continuent de gagner 5 à 6 points de QI envers les blancs non-hispaniques entre 1972 et 2002. Ces gains sont d'ailleurs cette fois largement homogène pour toutes les aptitudes. J. Philippe Rushton et Arthur R. Jensen se sont attelés à démonter cette théorie mais ont du concéder 3.44 points de QI en questionnant l'exclusion de 4 tests indépendants qui démontraient une évolution basse voire négative du QI des noirs américains. J. Philippe Rushton et Arthur R. Jensen ont remis en cause les éléments de cette recherche et ont calculé un gain de nul à 3.44 points en réfutant l'exclusion de 4 tests indépendants de l'étude qui démontraient des gains nuls voire négatifs.

 

En conclusion, le constat après des décennies de tests passés au crible est sans appel: l'homme semble avoir atteint son seuil maximal d'intelligence... Cette hypothèse se vérifie essentiellement dans les pays développés, ou les limites biologiques et cognitives sont en stagnation (voire en régression, depuis les années 1990).

 

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