10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:35

L'effet placebo désigne une amélioration de l'état de santé d'un patient persuadé d'avoir reçu un médicament, alors que celui-ci ne contenait aucun principe actif. Comment expliquer ce phénomène ?

  

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Falk Eippert et ses collègues de l'Université de Hambourg ont décortiqué la chaîne neuronale qui part de la croyance en l'analgésique pour arriver à une perception atténuée de la douleur. Ils ont soumis des volontaires à de légères brûlures sous prétexte de tester une crème antidouleur. Une partie seulement des sujets recevait une crème efficace, les autres un placebo, substance leurre sans effet.

   

Les participants en condition placebo ont naturellement décrit des intensités de douleur inférieures à ce qu'éprouvaient des personnes non traitées. Mais surtout, l'équipe a vu apparaître par imagerie cérébrale les différentes zones du cerveau mobilisées par cette « analgésie placebo » : le contrôle psychique de la douleur part du cortex préfrontal dorsolatéral, une zone antérieure et frontale du cerveau capable d'émettre des prédictions sur la base de croyances. Par le biais de connexions neuronales utilisant les endorphines (antidouleurs naturels) comme neuromédiateurs, le cortex dorsolatéral ventromédian active une zone légèrement plus enfouie : le cortex cingulaire antérieur. Ce dernier stimule ensuite une structure proche de la moelle épinière, la substance grise périacqueducale, réputée intervenir dans le contrôle de la douleur. De là, l'innervation médiée par les endorphines gagne la moelle épinière ventromédiane et rostrale, où elle neutralise les influx nerveux douloureux en provenance des membres.

  

L'effet placebo semble agir initialement sur le cortex préfrontal dorsolatéral par le biais d'un mécanisme attentionnel : la croyance en l'efficacité du traitement détourne l'attention de la douleur pour la focaliser sur l'attente d'un soulagement. Cette zone cérébrale pourrait intervenir dans les techniques de réduction de la douleur par détournement de l'attention (le rire, notamment), voire par l'hypnose. La raison des connexions entre les mécanismes attentionnels et la perception de la douleur reste inconnue.

 

Source: Pour la science. 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 12:39

Notre culture tourne souvent autour de la supériorité clinquante, du manque de cohésion et de coopération… des différences sociales et financières… on constate le résultat !

 

En primaire déjà, des clans se forment. Les faibles sont rejetés, les pauvres sont méprisés. Les petits riches et les « durs au mal » sont admirés et respectés… des écoles entières peuvent ainsi devenir névrosées, comme des individus. De plus en plus d’établissement « séparés » font leurs apparitions depuis la réforme de la carte scolaire. Ils sont les miroirs de l’état d’esprit de la société d’aujourd’hui :

 

-D’un coté, les non-payants, laissés pour compte dans des structures en déclin, avec toutes les conséquences qui en découlent (malgré toute la bonne volonté du corps enseignant toujours en place).

 

-De l’autre, la bourgeoisie, intégrée dans des établissements payants, disposants de moyens et de possibilités plus étendues.

 

L’aboutissement est, bien entendu, l’émergence d’un système dualiste et séparé ; Avec d’une part, les élites promus aux meilleurs postes… et d’autre part, la « Masse », destinée aux tâches ingrates, à l’assistanat social ou aux métiers les plus rudes.

 

Le choc de la prise de conscience au contact de ces sphères opposées est grand !   Les jeunes modestes s’insèrent dans le monde du travail infériorisés et bourrés de compensations, la plupart du temps humiliés par une hiérarchie hautaine et condescendante. D’autres encores, pauvres et élevés dans des quartiers difficiles, s’enferrent dans l’échec et la haine. Préférant la délinquance et l’argent facile: ils ne parviennent plus à se socialiser correctement !

 

Les jeunes bourgeois, eux, ne ressentent que mépris et rejet pour les couches inférieures, tel un manteau sale devenu trop lourd, que l’on serait obligé de porter. Devenus adultes, ils se retirent derrière des grilles, dans un environnement doré ; Peut-être pour mieux rappeler aux masses combien elles sont insignifiantes, ou par peur de celles-ci.

 

La pauvreté appelle toujours l’infériorité, surtout dans l’enfance ! Les compensations de celle-ci peuvent alors produire de grands hommes, comme de grands bandits. Les cours d’assises montrent fréquemment les manques de reconnaissances et les humiliations, notre culture récolte alors ce qu’elle a semé : la division mentale des populations.

 

Supprimez l’humiliation et la séparation, donnez l’écoute et la tendresse, et vous supprimerez de nombreux délits et crimes… Certains éducateurs d’établissements névrosés se moquent de la pauvreté (matérielle ou morale) de certains enfants, du métier de leurs pères ou mères, de leur timidité et de leur manière d’être… et cela, devant toute une classe qui rit !!!

 

Il y a parfois un tel manque d’intelligence et d’amour qu’aucun commentaire n’est nécessaire.

L’enfance frustrée, manquant de repères, de tendresse et de confiance en soi est un des problèmes les plus douloureux.

 

L’enfant humilié et frustré deviendra probablement un adulte névrosé (ou perverti dans certains cas). Il cherchera des compensations de puissance et de domination qui lui cacheront sa souffrance intérieure. Il deviendra parent ou éducateur à son tour…et c’est alors la chaîne sans fin des éducations ratées et des malheurs qu’elles engendrent…

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 09:26

L'alimentation grasse et sucrée favoriserait l'anxiété et la dépression en réduisant la plasticité cérébrale.

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L'obésité est une question de santé publique à l'échelle mondiale et cette « épidémie » se développe en même temps que celle de la dépression :

  

Elle suit l'évolution des mœurs alimentaires et l'augmentation de la consommation de nourriture bon marché à base de sucre et de graisse, qui n'apportent pas certains nutriments essentiels. Mathieu Lafourcade et ses collègues de Bordeaux, Dijon et Marseille, viennent de montrer que le manque d'oméga-3 dans l'alimentation perturbe certains circuits cérébraux de régulation de l'humeur, pouvant conduire à des dépressions.

   

Le cerveau est constitué en grande partie de lipides (des graisses), lesquels produisent des molécules essentielles à son bon fonctionnement, et à l'équilibre des émotions et de l'humeur. Parmi ces molécules, les « endocannabinoïdes », des substances analogues au cannabis produites naturellement par l'organisme à partir de deux types de graisse : les acides gras polyinsaturés de type oméga-3 et oméga-6.

   

Constatant que le régime des populations occidentales n'a fait que s'enrichir en oméga-6 et s'appauvrir en oméga-3 depuis quelque 150 ans (le rapport des deux passant de 1 à 15), M. Lafourcade et ses collègues ont examiné les effets d'un régime appauvri en oméga-3 sur des souris. Ils ont observé que cette carence entraîne un déséquilibre dans la production de différents types d'endocannabinoïdes dans le cerveau, entraînant une diminution de la plasticité cérébrale au niveau des connexions entre neurones, les synapses.   

   

Qui plus est, cette perte de plasticité intervient dans une zone du cerveau, la partie prélimbique du cortex préfrontal, connectée à un centre essentiel de la motivation des comportements, le noyau accumbens. Les dysfonctionnements du noyau accumbens sont associés aux troubles de l'humeur et notamment à la dépression.

  

On constate effectivement que les souris ne consommant pas assez d'oméga-3 deviennent dépressives (elles abandonnent toute volonté de survivre dans l'adversité) et anxieuses (elles n'osent plus s'aventurer en terrain découvert, et longent les parois de leur cage). Peur et dépression sont les deux volets comportementaux d'un régime carencé en oméga-3.

  

Cette carence serait-elle en partie responsable du fait que les sociétés occidentales sont devenues angoissées et déprimées ?

   

Divers facteurs sociétaux entrent en jeu, mais l'alimentation fast-food porte sa part de responsabilité : une insuffisance d'apport d'oméga-3 favorise la dépression et l'anxiété, que l'on tente de combattre en consommant des aliments gras et sucrés...

   

Pour échapper à ce cercle vicieux, consommons du poisson, des coquillages, ou encore de l'huile de colza, aliments riches en oméga-3.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 12:29

Écouter régulièrement de la musique avec des écouteurs intra-auriculaires détruit des connexions cérébrales et diminue la capacité du cerveau à isoler les sons de leur environnement.

 

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Aujourd'hui, des millions de personnes, surtout des adolescents et de jeunes adultes, écoutent de la musique au moyen d'écouteurs intra-auriculaires, souvent à des intensités élevées pour masquer le bruit ambiant des transports ou de l'environnement. Cette pratique serait plus néfaste qu'on ne le supposait : une expérience réalisée à Münster en Allemagne et à Okazaki au Japon montre que ce type d'écoute diminue, sans doute de façon irréversible, la qualité de perception des sons.
   

L'effet étudié par Hidehiko Okamoto et ses collègues se nomme « élargissement de l'accordage de fréquence ». Il peut être perçu comme un émoussement des capacités auditives. Initialement, le cerveau est « acéré », c'est-à-dire qu'il distingue bien un son d'un bruit. Expérimentalement, on le constate en faisant écouter à des sujets un son de fréquence donnée, puis, immédiatement après, un bruit composé d'une multitude de fréquences à l'exception de celle précédemment diffusée.

   

Dans pareil cas, le cerveau inhibe automatiquement la perception du bruit qui suit le son pur, ce qui est le fondement de la discrimination auditive, laquelle permet de détacher un son de l'ambiance sonore. Or, chez les personnes testées, âgées de 23 ans en moyenne et écoutant deux heures de musique par jour depuis au moins deux ans, cette capacité est en partie perdue. Le cerveau extrait moins bien un son particulier du bruit de fond.

   

La cause réside probablement dans les circuits neuronaux du cortex auditif responsable de la perception des sons. Chaque fréquence auditive y est analysée par un groupe spécifique de neurones. En outre, les neurones percevant une fréquence donnée sont reliés à leurs voisins (lesquels sont sensibles à la fréquence contiguë) par des connexions horizontales inhibitrices. Les neurones activés diminuent l'activité de leurs voisins : le son se détache alors du fond sonore. Or la stimulation répétée du système auditif par des intensités sonores excessives détruit une partie de ces connexions inhibitrices. Cela expliquerait la perte de discrimination auditive.

   

Au moment où le cerveau perd sa capacité de discrimination auditive, la baisse de la sensibilité auditive n'apparaît pas encore. Ainsi, dans un test de perception auditive, où l'on mesure le seuil de perception de l'intensité sonore, le trouble peut passer inaperçu. C'est plus tard qu'il se manifestera, soit par des acouphènes (des émissions sonores spontanées, sans cause extérieure, et dont on sait qu'elles résultent de lésions des connexions horizontales inhibitrices), soit par une perte de capacité auditive en milieu complexe.

   

Cela peut se manifester par une mauvaise compréhension d'une conversation particulière dans un environnement bruyant, des difficultés de concentration ou encore une moindre réactivité en cas de danger. Ainsi, cet individu n'entendra pas qu'on lui crie qu'un véhicule va le percuter alors qu'il traverse sans faire attention. Et ce, même s'il a retiré son Ipod pour traverser.

   

Source: Pour la science.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 09:24

-Son génie, ses paroles parfois abruptes et son charisme... Souvenez-vous:

 

Extrait 1: La bêtise et l'ignorance.

 

 

 

Extrait 2: Artistes ou Artisans ? 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 12:03

C'est une maladie qui a changé de nom plusieurs fois : "colopathie fonctionnelle", "syndrome du côlon irritable", aujourd'hui on parle de syndrome de l'intestin irritable. Différentes appellations pour une pathologie que l'on a encore du mal à comprendre et qui pourtant concernerait 10 à 20% de la population.

  

Dans le syndrome de l'intestin irritable (SCI), l'intestin devient en quelque sorte hypersensible et présente une activité irrégulière au niveau de sa paroi.

Quand les fibres musculaires se contractent, elles permettent la progression des aliments. Dans ce syndrome, il arrive qu'à certains moments, ces fibres musculaires se contractent et se relâchent trop rapidement. L'intestin n'a alors plus assez de temps pour réabsorber l'eau contenue dans les aliments, c'est la diarrhée. À d'autres moments, les contractions sont au contraire plus lentes ou plus faibles que la normale, ce qui entraîne cette fois une constipation.

Cette irrégularité dans l'activité intestinale provoque aussi une accumulation de gaz et des ballonnements. L'intestin est plus distendu, notamment au niveau du rectum. Il peut aussi y avoir des crampes ainsi que des douleurs abdominales.

On ne connaît pas les causes du syndrome de l'intestin irritable. Parmi les hypothèses, on soupçonne une irritabilité du système nerveux qui contrôle les contractions des intestins et aussi un problème de flore intestinale.

 

Mieux comprendre le syndrome du côlon irritable

 

 

Des chercheurs s'intéressent au syndrome de l'intestin irritable

 

    Le diagnostic du syndrome du côlon irritable se fait par élimination. Quand on n'arrive pas à trouver d'autres maladies organiques graves comme le cancer du côlon, cancer digestif ou des maladies inflammatoires, on parle alors du syndrome de l'intestin irritable.

Le diagnostic est très important car jusqu'à présent on traitait ces maladies comme des problèmes fonctionnels. Et les malades étaient considérés comme psychologiquement "fragiles". Mais on sait aujourd'hui que le syndrome du côlon irritable est une maladie à part entière, il ne s'agit pas d'une vue de l'esprit.

Plusieurs équipes de chercheurs s'intéressent au syndrome de l'intestin irritable. On espère mieux comprendre les mécanismes dans les années à venir. Pour le moment, on ne sait pas beaucoup de choses sur le syndrome de l'intestin irritable. Un premier objectif est de mieux comprendre les populations de bactéries qui nous permettent de digérer. Les traitements de "probiotiques" améliorent la flore intestinale. Un deuxième objectif est de comprendre la perméabilité intestinale, c'est-à-dire la qualité de la membrane de l'intestin, la barrière épithéliale, très sélective entre les aliments et notre corps.

L'équipe Inserm du CHU de Nantes, elle, travaille actuellement sur le système nerveux qui contrôle les intestins.

 

Les traitements du SCI


   Le syndrome du côlon irritable n'est pas dangereux pour la santé. Il est donc important de sortir de la culpabilisation, d'écarter l'idée d'une maladie psychologique ou de mauvaise alimentation. Il faut trouver des traitements et aider les patients atteints du syndrome du côlon irritable.

On peut imaginer une prédisposition familiale à ce trouble. Les malades sont souvent des gens qui ont eu des épisodes infectieux, des gastro-entérites qui auraient dégradé la flore intestinale. Le syndrome du côlon irritable est un trouble difficile à mesurer car il y a une modification de la sensibilité viscérale, le seuil des douleurs que nous ressentons. Les malades sont souvent hypersensibles des intestins.

Pour aider les patients atteints du syndrome de l'intestin irritable, il convient donc d'intervenir au niveau de la motricité du tube digestif, de calmer les spasmes et la sensibilité viscérale. Pour cela, on utilise aujourd'hui des "probiotiques" qui modifient la flore, avec un certain succès (macrobiotes). On dispose aussi d'autres stratégies comme l'hypnose, les psychothérapies, la phytothérapie, le thermalisme, l'acupuncture qui ont des effets positifs pour certaines personnes.

 

Les règles hygiéno-diététiques

 

Il faut prendre trois repas par jour dans le calme en mangeant lentement et en mastiquant correctement et se reposer après les repas durant 10 à 15 minutes. Enrichissez votre alimentation en fibres grâce aux légumes verts cuits, aux céréales, au pain complet ou au son, aux fruits (du type pruneaux, kiwi, etc.), aux fruits frais exceptés les bananes, aux fruits secs comme les prunes, les abricots, les figues…, aux légumes sauf les pommes de terre et aux légumineuses comme les pois chiches, les haricots blancs ou le soja, etc.
Vous devez boire suffisamment d’eau plate, un minimum de 1,5 à 2 litres est nécessaire pour assurer une bonne qualité du transit intestinal. Il faut se présenter à la selle aux mêmes heures et éviter de se retenir si le besoin se fait sentir.

Faites de l’exercice physique pour tonifier vos muscles et surtout éviter toute automédication, car certains médicaments peuvent augmenter la constipation. Une cuillère d’huile d’olive vierge le matin à jeun, de l’eau ou du jus de fruits sont souvent très bénéfiques.

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 05:40

 L'alcool est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre ou par distillation et entre dans la composition des boissons alcooliques : vin, cidre, bière, rhum et alcools distillés, vodka et whisky.


Effets et risques


L'alcool n'est pas digéré : il passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang le transporte dans toutes les parties de l'organisme.


Les risques immédiats


A court terme et lorsqu'il est consommé à des doses importantes, l'alcool provoque un état d'ivresse et peut entraîner des troubles digestifs, des nausées, des vomissements... Boire une grande quantité d'alcool en peu de temps provoque une montée importante du taux d'alcoolémie, qui baisse ensuite en fonction de la quantité bue : seul le temps permet de le faire baisser. Il faut une heure en moyenne par verre absorbé. Si on boit sans manger, l'alcool passe plus rapidement dans le sang et ses effets sont plus importants.


Les risques à plus long terme


La consommation régulière d’alcool augmente le risque de cancers (notamment de la bouche, de la gorge, de l'œsophage, entre autres). La consommation régulière quand elle est excessive (ou au-delà des seuils de 2 à 3 verres par jour), augmente le risque de nombreuses autres pathologies : maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement).

 

La consommation d'alcool peut exposer à des risques majeurs :


  • Diminution de la vigilance, souvent responsable d'accidents de la circulation, d'accidents du travail ;
  • Pertes de contrôle de soi qui peuvent conduire à des comportements de violence, à des passages à l'acte, agressions sexuelles, suicide, homicide ;
  • Exposition à des agressions en raison d'une attitude parfois provocatrice ou du fait que la personne en état d'ébriété n'est plus capable de se défendre.

 

Alcool et grossesse

 

Une consommation, même occasionnelle ou faible, d'alcool pendant la grossesse n'est pas anodine et peut entraîner des risques pour l'enfant à naître. L'alcool passe du sang maternel au sang du fœtus, sans que le placenta ne joue le rôle de "filtre" : les concentrations d'alcool chez le fœtus sont donc très proches des concentrations dans le sang maternel.

Une consommation quotidienne, même très faible, ou des ivresses épisodiques peuvent entraîner des complications durant la grossesse (retards de croissance, accouchements prématurés), ainsi que des troubles des fonctions cognitives, tels que des troubles définitifs de la mémoire, de l'apprentissage, de l'attention.

Le seuil au-dessous duquel la consommation d'alcool chez la femme enceinte n'a pas de conséquences sur la santé n’est pas connu. La consommation de boissons alcooliques, quelque soit la quantité ingérée, peut provoquer des troubles graves chez l'enfant à naître. Le syndrome de l'alcoolisation fœtale est l'atteinte la plus grave de l'exposition prénatale à l'alcool. Il se manifeste notamment par : des anomalies dans la croissance, des anomalies faciales, des dommages du système nerveux central susceptibles d'entraîner des déficits fonctionnels tels que le retard mental ou l'hyperactivité.

  
Il est donc indispensable de s'abstenir de consommer toute boisson alcoolisée tout au long de la grossesse.

 

Inégaux face à l’alcool

   

Face à la consommation d'alcool, chacun réagit différemment selon sa corpulence, son état de santé physique et psychique, que l'on soit un homme ou une femme, et selon le moment de la consommation. Le seuil de tolérance dépend donc de la personne et du contexte. La production, la vente et l'usage des boissons alcooliques sont réglementés.

 

La dépendance

 

On parle de dépendance lorsque la personne est devenue incapable de réduire ou d'arrêter sa consommation, malgré la persistance des dommages. De nombreux symptômes apparaissent lors de la consommation ou de l'arrêt : tremblements, crampes, anorexie, troubles du comportement. Cette dépendance s'accompagne de difficultés majeures d'ordre relationnel, social, professionnel, sanitaire, judiciaire.

 

Le « binge drinking »

 

C’est un terme anglo-saxon que l’on peut traduire par « conduite d’alcoolisation massive dans un temps très court » connu également sous le terme « d’intoxication alcoolique aiguë » ou « alcoolisation paroxystique intermittente ».
Il s’agit d’une consommation frénétique avec une recherche intentionnelle et organisée d’ivresse. Souvent en groupe, les jeunes peuvent ainsi se saouler en public. Dans la majorité des pays, ce phénomène est essentiellement masculin, sauf au Danemark, en Finlande et surtout au Royaume-Uni (où les filles sont plus nombreuses à s’enivrer que les garçons).
C’est généralement la consommation en une seule occasion de 5 verres ou plus pour les hommes et de 4 verres ou plus pour les femmes.

 

Effets et risques du « binge drinking »

 

La consommation excessive ponctuelle et festive n’expose pas aux mêmes dangers que la consommation régulière d’alcool. La perte de contrôle, les comportements violents et impulsifs peuvent se révéler dangereux pour les autres mais également pour soi. Au-delà des accidents de la route ou de sport, la personne alcoolisée devient la victime idéale de rixes, de manipulations et de violences physiques, morales ou sexuelles. Ces excès peuvent également sensibiliser sur le long terme le cerveau aux effets de l’alcool et des complications médicales graves peuvent survenir lors de ces intoxications aiguës : coma éthylique, décès dans certains cas exceptionnels, traumatismes, troubles respiratoires…

  

Les situations où il ne faut pas consommer:

  • Pendant l'enfance et la préadolescence ;
  • Pendant la grossesse et l'allaitement ;
  • Lorsqu'on conduit ou que l'on va conduire un véhicule, ou une machine dangereuse ;
  • Quand on exerce des responsabilités qui nécessitent de la vigilance ;
  • Quand on prend certains médicaments.

Les équivalences d'alcool

 

"Premix et alcopops"


Les professionnels du secteur des boissons alcoolisées ont développé des stratégies marketing en direction des jeunes consommateurs, attirés par les saveurs sucrées. Ils ont ainsi créé de nouveaux produits : les premix et les alcopops. Conditionnés en bouteilles ou en canettes, ces produits ont une teneur en alcool qui s'élève à 5-6 % du volume, masquée par leurs saveurs sucrées.

Les premix sont des boissons mélangeant des sodas ou des jus de fruit avec des alcools forts (whisky, vodka.).

Les alcopops sont composés d'un mélange de boissons alcooliques (par exemple bière et vodka) ou d'un alcool avec un arôme (par exemple vodka au citron).

 

Source: MILDT.fr

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:23

« L'homme est capable du meilleur comme du pire... mais c'est vraiment dans le pire qu'il est le meilleur.  »

 

 

 

   « L’homme est un animal, dit-on, mais ce n’est pas une bête ».

 

La première de ces deux affirmations, qui reconnaît l’animalité de l’espèce humaine, est à comprendre sur un plan biologique. La précision selon laquelle l’homme n’est pas une bête n’est en revanche pas biologique mais, selon les cas, morale, religieuse ou philosophique. Chacun de ces deux points demande toutefois à être étudié de plus près.

  
   Dire que l’homme est un animal, c’est pour l’homme se rappeler qu’il a un corps, des instincts et plus généralement un “fonctionnement” biologique similaires à ceux d’autres animaux, et plus particulièrement à ceux de ses plus proches “cousins” dans l’arbre de l’évolution, comme les chimpanzés ou les bonobos, avec lesquels nous partageons plus de 99% de notre ADN. Ce rappel de notre animalité commune avec les bêtes peut, selon les cas, nous faire voir les hommes comme des bêtes (à travers les catégories de “sauvagerie” ou la “bestialité”, lorsqu’un homme semble se comporter instinctivement par exemple) ou, plus subtilement, nous inciter à “débusquer” derrière des comportements humains apparemment complexes ou raffinés de simples manifestations instinctives ; ainsi pour Schopenhauer le sentiment amoureux n’est-il rien d’autre que la forme que prend chez l’homme l’instinct sexuel de l’animal qu’il est.

   
   L’une des questions que pose cette animalité de l’être humain est celle de savoir en quoi consiste ce qu’on appelle, parfois sans précision suffisante, « la nature humaine » : est-elle le “fond animal” de l’être humain (ses instincts par exemple), ou au contraire ce qui distingue et éloigne l’homme des autres animaux, autrement dit des bêtes ? C’est en ce deuxième sens qu’on a pu dire, par exemple, que la nature de l’homme, c’est la culture, c’est-à-dire précisément ce que ne possèdent apparemment pas les bêtes (bien qu’il semble que certaines espèces de singe soient capables de transmettre des savoir-faire non instinctifs, y compris sans intervention humaine, ce qui relève bien d’une certaine forme de “culture” et de conscience).

 
   Dire que l’homme n’est pas une bête, c’est justement insister non seulement sur les spécificités de l’être humain à l’égard des autres animaux, mais encore et plus précisément sur sa supériorité. Cette supériorité est censée consister en une dignité qui conférerait à l’homme des droits sur les bêtes. L’affirmation de cette dignité humaine sert également de justification morale aux expériences scientifiques ou médicales faisant souffrir ou mourir des bêtes, puisque la vie d’un homme est supposée valoir plus (infiniment plus ?) que la vie d’une bête. Mais en quoi consiste exactement cette dignité supérieure de l’être humain, et quels droits lui confère-t-elle ? Car c’est énoncer un lieu commun que de dire que l’humanité est capable du meilleur comme du pire. Ne faut-il alors voir dans les justifications morales ou religieuses de notre domination sur les bêtes que des prétextes cherchant à masquer un cynique “droit du plus fort” ou une forme évoluée de l’instinct (humain en l’occurrence) de survie ? A tout le moins devons-nous poser des limites à nos droits sur les autres animaux, comme ce que le code pénal nomme « actes de cruauté » infligés à des bêtes.

  
   Mais il existe d’autres exemples de cette domination qui renvoient parfois tragiquement l’homme à ses responsabilités, comme l’extermination, volontaire ou non, d’un nombre croissant d’espèces par la chasse, la pêche ou la pollution. En outre, “l’utilisation” des bêtes pour le plaisir des hommes, comme dans le cirque ou la corrida, pose la question de la finalité de notre domination sur les bêtes : la distraction n’a sans doute pas ici la même valeur que le progrès de la médecine. L’empathie qui nous fait nous représenter les souffrances que les hommes infligent aux autres animaux, empathie précisément rendue possible par le fait que l’homme est lui-même un animal, vient ici s’opposer à notre droit de dominer et d’utiliser les bêtes comme des objets, qui eux ne souffrent pas de l’utilisation que nous en faisons. Il nous faut toutefois reconnaître que cette empathie est elle-même extrêmement variable, selon qu’elle s’applique par exemple à un cheval ou un dauphin d’une part, à un rat ou un crocodile d’autre part (pour ne rien dire d’une araignée ou d’un frelon).

  
   La supposée dignité supérieure de l’être humain ne lui conférerait-elle pas autant voire plus de devoirs que de droits vis-à-vis des bêtes [ainsi qu'a l'égard de ses semblables, souvent traités plus mal encore] ?


M.A. pour www.philopourtous.fr

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 08:04

Présentation de deux nouvelles substances sur le marché parallèle, ainsi qu'un rappel de deux produits plus anciens toujours en circulation:

  

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1- La Kétamine

C’est un anesthésiant ayant des effets hallucinogènes pouvant entrainer des troubles psychiques.

 

Définition

 

Le chlorhydrate de kétamine est un produit utilisé en France en anesthésie humaine et vétérinaire. A certaines doses, qui sont variables selon les individus, elle a des effets hallucinogènes. Ce sont ces derniers qui sont recherchés. Le produit est généralement "sniffé", notamment chez les consommateurs de cocaïne.
On trouve la kétamine sous forme de poudre cristalline, de gélules ou  de comprimés.


 

Effets et risques

Un engourdissement avec la perte des notions de temps et d’espace, la perte également de sa sensibilité corporelle et à plus forte dose, le sentiment de dissociation entre le corps et l'esprit.

La durée des effets se situe généralement entre 2 et 4 heures. Une accoutumance amène les usagers à augmenter progressivement les doses consommées.

L'utilisation illicite de la kétamine peut entraîner :

Des chutes avec blessures du fait de fait l’insensibilité liée à la prise.
Des troubles psychiques (angoisse, attaques de panique) qui peuvent être durables et neurologiques (paralysies temporaires). La prise de doses importantes peut conduire à des dépressions respiratoires, des pertes de conscience totale, le coma. Ces effets sont aggravés en cas d’association avec d'autres hallucinogènes et/ou de l'alcool.

 

 

2- Le GHB

En France, le GHB reste rare, cantonné à certains milieux festifs. Il est classé comme stupéfiant.

 

 

Définition

 

LE GHB (gamma-hydroxybutyrate) ou Gamma OH est une molécule anesthésique à usage médical. Il a une double action : euphorisante, puis sédative. Son utilisation comme drogue est cantonnée à certains lieux de la vie nocturne.
Il est généralement vendu sous forme de poudre soluble ou sous forme liquide. Il est ingéré.

 
 

Effets et risques

Les effets du GHB se manifestent rapidement (10 à 15 min) et durent entre 1h30 et 2h. Ils se traduisent par une légère euphorie, une capacité de communication amplifiée.

Son usage peut entraîner des vertiges, des nausées, des contractions musculaires ou des hallucinations.

 

 

3- L'Ecstasy

L’ecstasy est un produit de synthèse recherché pour ses effets stimulants, particulièrement dans les milieux festifs.

 

Définition

  

L'ecstasy désigne un produit (comprimé, gélule, poudre) comprenant une molécule de la famille chimique des amphétamines, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), responsable d’effets psychoactifs hallucinogènes.

L'ecstasy se présente généralement sous la forme de comprimés de couleur et de forme variée, ornés d'un motif ou d'un logo qui change régulièrement. Le contenu d'un comprimé présenté comme étant de l'ecstasy est souvent incertain : neuf fois sur dix lors des analyses toxicologiques, les comprimés contiennent bien des molécules amphétaminiques (de la MDMA dans 85 % des cas), mais on trouve aussi de la caféine, des médicaments, des sucres et liants divers. Sept pour cent des comprimés vendus comme ecstasy ne contiennent en réalité pas de MDMA.

Lorsqu'un comprimé contient de la MDMA, la quantité effective peut aller de quelques milligrammes à plus de 150 milligrammes, ce qui fait varier les effets dans la même proportion et rend plus difficile l'évaluation du risque.

 

Effets et risques

 

Après une période de « flottement », s’installe une certaine euphorie, une sensation de bien-être et « d’empathie ». Ces effets sont ressentis 30 à 60 minutes après l’ingestion. Parfois, au contraire, survient une sensation d'angoisse, une incapacité totale à communiquer. En général, les effets durent entre quatre et six heures avant "la descente", qui s'apparente à une forme de dépression plus ou moins intense.
La consommation de MDMA peut entraîner des nausées, des sueurs, des maux de tête. Surtout, elle peut provoquer une déshydratation de l'organisme et une élévation de sa température (hyperthermie), d'autant plus forte que le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important, comme souvent lors de fêtes ou de raves.
Des troubles neuropsychiatriques (angoisse, hallucinations), des troubles digestifs et des pertes de connaissance ont été décrits. Des accidents graves ont été reliés à la consommation d'ecstasy : décès par hyperthermie, arythmies cardiaques. Plus généralement les troubles du rythme cardiaque ne sont pas rares.
Une consommation régulière entraîne avec le temps un amaigrissement et, parfois, une irritabilité. L'ecstasy peut provoquer une forme de dépendance psychique. Des dépressions graves, nécessitant un traitement médical, peuvent survenir en cas d'usage intense.

Enfin, des études scientifiques ont établi que des lésions de cellules nerveuses sont possibles à la suite de consommations de MDMA. On ne sait pas à ce jour si elles sont réversibles. Elles pourraient entraîner des maladies dégénératives ou être responsables de dépressions.

 

 

4- Le Crack 

 

La cocaïne est un psychostimulant qui peut provoquer une forte dépendance. Le crack est l’un de ses dérivés, appelé aussi cocaïne base ou free base.Le crack est un dérivé de la cocaïne, appelé aussi cocaïne base ou free base.

 

Définition

Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et/ou d'ammoniaque, qui se présente sous la forme de petits cailloux. L'usager en inhale la fumée après les avoir chauffés. Cette opération provoque des craquements, origine de son nom.

Effets et risques

Ce mode de consommation provoque des effets plus intenses et plus brefs que ceux de la cocaïne et l'état dépressif qui lui succède est encore plus marqué. L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, paranoïaques ou suicidaires.

 

 

Source: MILDT.fr

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 07:36
Action sur le cerveau: 
- Drogues et neuromédiateurs

Les cellules présentes dans le cerveau, les neurones, sont composées d’un corps cellulaire et de « ramifications »: les dendrites, multiples, et l’axone, unique.

À l’intérieur du cerveau, les informations circulent sous forme d’activité électrique « véhiculée » par les neurones, appelée influx nerveux ; elles cheminent des dendrites au corps cellulaire, où elles sont  traitées, puis du corps cellulaire à l’axone.

Pour passer d’un neurone à un autre, l’influx nerveux se transforme en messages chimiques qui prennent la forme d’une substance sécrétée par le neurone, le neuromédiateur, par exemple la dopamine qui véhicule l’information jusqu’au neurone suivant. Le neuromédiateur secrété par le premier neurone traverse l’espace situé entre les deux neurones et rejoint le deuxième neurone où il se fixe sur des récepteurs spécifiques. Cette connexion entre deux neurones est appelée synapse.

C’est sur ces processus de transmission de l’information par des messages chimiques qu’agissent les drogues ou substances psychoactives.

Il existe différents neuromédiateurs (la dopamine, la sérotonine,  l’acétylcholine…) et à chaque neuromédiateur correspond un récepteur spécifique, capable de le reconnaître et de le  réceptionner. Une drogue dont la structure moléculaire ressemble à celle d’un neuromédiateur produit naturellement par l’organisme peut, du fait de cette ressemblance, agir sur le système de transmission de l’information au niveau de la  synapse.

Les drogues ou substances psychoactives peuvent agir sur le neuromédiateur produit naturellement par l’organisme selon trois modes d’action :

  • certaines substances imitent les neuromédiateurs naturels et donc se substituent à eux dans les récepteurs : la morphine, par exemple, s’installe dans les récepteurs à endorphine, et la nicotine, dans les récepteurs à acétylcholine ;
  • certaines augmentent la sécrétion d’un neuromédiateur naturel ; la cocaïne, par exemple, augmente la présence de dopamine dans la synapse, et l’ecstasy celle de la sérotonine et de la dopamine ;
  • certaines bloquent un neuromédiateur naturel ; par exemple, l’alcool bloque les récepteurs nommés NMDA.

Dopamine et dépendance

 

Cocaïne, ecstasy, tabac, alcool, médicaments psychoactifs…tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine.

La dopamine et le « circuit de la récompense »


Les drogues qui agissent le plus fortement sur l’humeur sont les psychostimulants et les opiacés. Les psychostimulants, comme leur nom l’indique, augmentent la vigilance et diminuent la sensation de fatigue et de sommeil : c’est le cas des amphétamines et de la cocaïne. Au contraire, les opiacés, comme la morphine ou l’héroïne, ont un effet d’endormissement.

Bien que ces deux groupes de produits aient des effets opposés, les recherches actuelles ont montré qu’ils possèdent en  commun la propriété d’augmenter dans le cerveau la libération d’une molécule fabriquée par les neurones, la dopamine. En fait, ce sont non seulement les psychostimulants et les opiacés mais aussi tous les produits qui déclenchent de la  dépendance chez l’homme, comme le tabac, l’alcool, l’ecstasy ou le cannabis, qui possèdent cette propriété de faire libérer la dopamine.

L’intérêt de cette découverte vient de ce que la dopamine active chez l’homme un circuit appelé le «circuit de la  récompense». Il s’agit d’un ensemble de structures cérébrales qui, comme un baromètre, nous indiquent à chaque instant dans quel état physique et psychique nous nous trouvons. Lorsque la quantité de dopamine augmente dans ces structures, quelle qu’en soit la raison, nous ressentons du plaisir et considérons que tout va bien, même si par ailleurs notre corps souffre ou que nous sommes déprimés. Ainsi les drogues, par leur action biochimique, modifient la conscience que nous avons de notre environnement et de nous-mêmes. La prise répétée de drogues modifie à long terme la façon dont notre cerveau perçoit l’origine de ses satisfactions et perturbe notre recherche du plaisir, entraînant ainsi chez certaines personnes des phénomènes de dépendance.

 

Source: MILDT.fr

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