15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:50

Qu’est-ce qu’un SEL ?


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« Les richesses des 350 habitants les plus riches de la terre est égale à la « richesse » (ou la misère ?) des deux milliards trois cents millions des habitants les plus pauvres. Le système monétaire archaïque et périmé continue à régner en faisant des ravages dans l’humanité et nos télescopes sont si puissants que nous ne pourrons plus voir ce qui se passe ici, chez nous. » François Terris.


C’est sur ce malheureux constat que le SEL est né, d’abord outre atlantique, puis en France, en 1995. Il y a maintenant des SEL un peu partout dans le monde, dont plus de 350 sur notre territoire.

Mais, concrètement, un SEL, c’est quoi ?

 

Les Systèmes d’Echange Local, ou Services d’Echange Local, sont des groupes de personnes qui pratiquent l’échange multilatéral de biens, de services, et de savoirs. "Une alternative efficace et reconnue aux difficultés sociales de chacun".

 

Après cette définition générique, la diversité est de mise entre les différents groupes :

 

Statut juridique :

 

Association de fait ou association déclarée loi 1901.

 

Conditions d’adhésion :

 

Le plus souvent, une contribution financière est demandée (son montant est très variable, de 10 à 20€ à l'année, en moyenne) afin de couvrir les frais d’édition et distribution d’un catalogue et /ou bulletin.

Certains SEL adoptent le principe du téléphone. Offres et demandes : le plus souvent, un catalogue est édité, regroupant les offres et demandes de chaque membre, sans aucune censure à l’imagination.

Certains estiment néanmoins que les offres ayant trait à l’ésotérisme, par exemple, peuvent être préjudiciables et les interdisent.

En plus de ce catalogue (ou inclus à celui-ci), beaucoup éditent des bulletins par lesquels les membres du groupe peuvent s’exprimer sur des sujets plus ou moins vastes.

 

Mesure des échanges :

 

Les échanges sont le plus souvent comptés en référence au temps passé. Par exemple, 1 minute = 1 fleur ou 1 grain de sel ou...un hippopotame. Mais là encore, l’imagination s’exerce avec brio !

La tendance générale est de s’affranchir de la parité avec le franc. Certains utilisent des feuilles « d’échange » (ou « de richesse ») sur lesquelles les participants notent avec qui ils ont échangé et combien d’unités doivent être créditées ou débitées.

 

D’autres utilisent pour cela des coupons à trois volets (un pour chacun des participants, et un pour le « compteur » du SEL) Coupons ou feuilles sont retournés périodiquement au « compteur » afin que les comptes de chacun soient tenus à jour ; généralement, ces comptes sont portés à la connaissance de tous.

Dans d’autres groupes, des expérimentations d’absence partielle ou totale de comptage sont tentées. Quelque soit le système choisi, l’écrasante majorité s’accorde à penser que le nombre d’unités n’est que la mémoire de l’échange, pas sa valeur et que le lien est bien plus important que le bien.

 

Marchés :

 

Aussi nommés Bourse Locale d’Echange, ils sont organisés entre une fois par quinzaine et une fois par trimestre. Ils sont généralement l’occasion privilégiée d’un moment convivial (suivis d’un repas commun, d’une soirée animée, etc...).

Ils sont parfois ouverts aux « visiteurs », à qui l’ont remet des tickets afin qu’ils puissent échanger eux aussi, bien que n’étant pas adhérents d’un SEL Palabres : dans certains groupes, des rencontres régulières ont lieu afin d’échanger non plus des biens ou des services, mais des mots et des idées, en rapport plus ou moins lointain avec le SEL.

 

Animation du SEL :

  

Certains élisent un conseil d’administration, d’autres choisissent un conseil d’animation (ou vice versa)...les « mandats » sont donnés parfois pour une opération, un semestre, une année...

Ces personnes se rencontrent une fois par semaine, par mois ou tous les deux mois...La volonté la plus commune étant que le maximum de membres participent à un moment ou un autre, en dehors de toute hiérarchie, dans un climat de totale démocratie.

 

Tâches administratives :

 

En quantité variable selon les objectifs et convictions de chaque groupe, elles sont assumées par les membres du C.A. ou non, selon les groupes. Dans certains SEL le service rendu est considéré comme un échange avec l’association et donc compté comme n’importe quel échange. Dans d’autres SEL ce travail est considéré comme un acte militant, entièrement bénévole.

Entre les deux, il y a toute une gamme de nuances.

 

Création monétaire, ou « puits sans fond », ou « corne d’abondance » :

 

Cela signifie que le SEL peut donner autant d’unités qu’il le souhaite à ses membres, même s’il n’est jamais crédité.

Certains SEL le refusent catégoriquement : pour eux, le compte du SEL ne doit pas risquer de devenir déficitaire.

D’autres l’adoptent sans modération : ils distribuent des unités à diverses occasions (inscription, participation à un marché, etc). Entre les deux, de nombreux termes ont été imaginés. Cette question fait l’objet de débats réguliers entre les membres des SEL, il est difficile de la résumer brièvement.

 

Monnaie fondante :

 

Certains SEL estiment que pour dynamiser les échanges, une solution est d’inciter les adhérents à ne pas conserver des soldes créditeurs. Ainsi, un taux d’intérêt négatif est appliqué.

Cela entre dans le cadre d’une grande réflexion économique qui ne se résumerait pas en deux phrases !

 

Inter-sel :

 

Certains estiment qu’il est préférable de rester strictement sur un plan local et développer ses ressources propres, d’autres pensent que la rencontre avec l’autre doit toujours être recherchée et qu’il faut à tout prix éviter le repli sur soi.

Certains mettent des conditions plus ou moins pointues aux échanges entre membres de SEL différents, d’autres n’en mettent aucune.

La gestion humaine et pratique de ce type d’échanges est très variée et tout à fait expérimentale. En tous cas, cette question est au cœur des réflexions de nombreuses personnes des SEL.

 

Ce qu’il y a de bien avec les SEL, c’est qu’ils sont tous différents...

  

Les buts et les moyens du SEL ne seraient pas définis de la même manière par tous.

Pour certains, l’accent est mis sur l’économique : le SEL permet à ses membres de subvenir à certains de leurs besoins sans avoir à donner de l’argent.

Pour d’autres, le SEL est surtout un acte de résistance constructive, de militantisme, contre la mondialisation et ce qu’elle engendre d’inéquitabilité et de misère.

Pour d’autres encore, c’est l’aspect relationnel qui prime : le SEL permet la véritable rencontre avec l’autre, est un moyen de combattre l’exclusion ; au-delà de la « rencontre », c’est un véritable réseau de solidarité(s) qui peut se tisser.

  

D’autres encore insisteront sur ce que le SEL permet d’épanouissement personnel, grâce notamment à l’adoption de critères de valeur plus humains, à la possibilité de devenir utile à un groupe, etc.

Enfin, certains privilégieront le côté « intellectuel », voyant dans le SEL le lieu idéal de réfléchir sur le système économique dominant, la monnaie, les relations humaines, etc, et d’expérimenter des voies alternatives.

Le SEL, en vérité, c’est tout ça, et bien plus encore ! Si la diversité entre les gens et les groupes est importante, il y a néanmoins un « air de famille » frappant : une certaine volonté d’améliorer son quotidien et, de petits pas en petits pas, conduire le monde vers une société plus équitable, plus adulte, plus humaine. La route est longue, elle doit être pavée de respect de la liberté d’autrui, de tolérance.


Rappel: Le SEL est un service indépendant de toutes religions et de tous dogmes, il ne s'apparente pas non plus à de la médecine douce ou à de quelconques groupements ou mouvances. Il résulte uniquement d'un besoin de pallier au déficit du système actuel par des moyens de partage légaux.

 

  

Pour en savoir plus sur le fonctionnement ou la création d'un SEL...

Cliquez ici: http://selidaire.org/spip/sommaire.php3

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 08:53
 Catherine Maes est psychologue, Jos Corveleyn professeur de psychologie clinique à l’Université de Leuven (Belgique). Alliés d’ATD Quart Monde, ils analysent les effets destructeurs de la pauvreté sur le psychisme des plus précaires.
 

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Hausse du chômage, situation aggravée pour les plus pauvres… Un tableau noir dressé par lObservatoire national de la pauvreté et de l’exclusion, dans son rapport sur ses dix ans d’activité.


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Le discours actuel sur la pauvreté, dominé par la perspective sociologique, analyse les structures socio-économiques pour distinguer différentes formes de pauvreté. Mais pour bien apprécier l’apport de la psychologie et de la pédagogie, il faut faire appel à d’autres modèles et opérer quelques distinctions nécessaires.

  

Nous entendons par « précarité » la situation de celle ou de celui qui, à un moment de sa vie, bascule dans la pauvreté. Nous parlons de pauvreté transgénérationnelle quand nous évoquons les personnes qui connaissent la pauvreté depuis toujours.

 

Les influences négatives de la pauvreté sur les possibilités de développement des personnes vivant en pauvreté sont généralement reconnues dans la littérature scientifique. Les conséquences néfastes pour la santé mentale ont été clairement démontrées dans la littérature épidémiologique. Que cette relation existe n’est pas pour autant la preuve d’un lien causal direct ni dans un sens, ni dans l’autre (la pauvreté comme cause de maladie mentale ou inversement). Il est néanmoins évident qu’il faut tenir compte de liens complexes qui se tiennent dans une causalité circulaire.

 

De façon descriptive nous faisons une distinction entre les influences psychiques néfastes pour la personne vivant en situation de pauvreté ou de précarité d’une part et les facteurs psychologiques néfastes pour les personnes vivant plus spécifiquement dans une situation de pauvreté transgénérationnelle d’autre part.

 

Pauvreté en général et santé mentale
 

En ce qui concerne la pauvreté en général, l’influence négative psychique peut être décrite en termes de “stress mental” très grave. Ne mentionnons que l’incertitude cuisante et durable qui marque la vie de tous les jours au sujet du logement, de la nourriture, de la santé, ainsi que la peur du lendemain, l’angoisse concernant le bien-être des enfants, la critique à laquelle on peut constamment s’attendre, les tensions qui en résultent dans les relations avec le partenaire et les enfants, les reproches qui tourmentent, le sentiment de culpabilité ou d’impuissance, l’expérience sans cesse répétée de n’avoir pas prise sur les différents aspects de la vie, une confiance et une estime de soi extrêmement basses…

 

Cette situation mène inévitablement à un effritement de la santé mentale et peut se manifester de façons diverses : se sentir mal dans sa peau, maladies psycho-somatiques, etc. Ce poids psychologique ou stress chronique n’est évidemment pas une maladie mentale, mais mène à une vulnérabilité accrue de la personne vivant dans la précarité. Cette vulnérabilité accrue est responsable de perturbations plus ou moins graves du fonctionnement psychique de cette personne. Pensons à l’irritabilité générale, à la fatigue chronique, à la labilité d’humeur, à l’irascibilité latente, etc.

 

En outre, la personne se replie sur elle-même et n’est souvent plus capable de s’accrocher aux amarres de l’environnement. D’où l’incapacité de l’atteindre et son sentiment constant de rejet. Donc : solitude, dépression, incapacité de garder un travail ou de poursuivre une formation, problèmes dans toutes les relations, tentation grave de suicide ou passage à l’acte…

  

Ces états de perturbation ne sont pas des maladies mentales. Ce sont des états sont des états réactifs ou des réactions psychologiques compréhensibles : l’individu réagit avec son comportement, ses pensées, ses émotions, ses actes… de manière compréhensible à une situation de pression que tout un chacun vivrait pareillement comme une charge difficilement supportable. Parler de « réaction », c’est dire aussi que la plupart du temps les perturbations - si du moins elles n’ont pas duré trop longtemps - pourront disparaître dès que la source de la tension ou de la charge psychologique aura disparu.

 

Cet aspect réactionnel est donc présent dans toute situation de pauvreté, qu’elle soit d’origine relativement récente (précarité) ou qu’elle soit d’origine transgénérationnelle.

 

Pauvreté transgénérationnelle
 

Psychologiquement parlant, la pauvreté transgénérationnelle se présente autrement. Ici, il n’y a pas seulement cet élément réactif, mais aussi une composante de complication psychologique qui entrave l’existence de la personne pauvre depuis son enfance.

 

L’enfant naît avec un mécanisme central qui favorise sa survie par le maintien de la proximité à certains individus (pas nécessairement mais souvent la mère, le père et quelques personnes de son entourage immédiat). Cet « attachement » forme la clé de sa survie physique et psychologique. Plus la personne d’attache est sécurisante, plus l’enfant sera à même d’explorer son monde avec confiance et intérêt. L’attachement est donc le contraire de la dépendance. L’expérience de sécurité est l’objectif du système d’attachement qui est donc, en premier lieu et avant tout, un régulateur de l’expérience émotionnelle. Dans des états d’inconfort, l’enfant cherchera la proximité physique de celui ou de celle qui prend soin de lui dans l’espoir d’être rassuré et de retrouver ainsi son équilibre.

 

Le modèle d’interaction entre le petit enfant et ses figures d’attache se convertit - durant les premières années de la vie - en une structure représentationnelle interne. Cette représentation est à considérer comme un « modèle opérationnel de soi, de l’autre et de la relation avec les autres. »

 

L’enfant naissant dans une situation de grande pauvreté vit, dès le premier jour, dans une situation chronique d’insécurité. Cette insécurité tient certes aux conditions matérielles, mais aussi à la condition psychologique des figures d’attache. Ces personnes absorbées par leur propre passé, vécu dans l’angoisse et dans l’insécurité, court-circuitées dans leur développement et vivant constamment dans un climat hostile, n’ont souvent pas la possibilité ni les moyens d’offrir un attachement suffisamment sûr, condition indispensable d’un bon développement psychologique. Ainsi s’explique le manque de confiance de base qui est pour l’enfant le fondement d’une exploration tranquille du monde, des choses et des personnes. Cela hypothèque fortement son développement à tous points de vue (cognitif, social, émotionnel, relationnel, voire même physique).

 

Ainsi s’installe un modèle opérationnel négatif qui devient partie intégrante de sa personnalité dès l’âge de trois ou quatre ans et qui est très résistant à tout effort de changement.

 

Avec un tel modèle négatif l’enfant se vit comme n’ayant aucune valeur, insécurisé, incapable et impuissant. La personne à laquelle l’enfant peut être fortement attaché, lui apparaît néanmoins comme insensible, non-fiable, menaçante, rejetante, voire même dangereuse. Ainsi, au lieu de se jeter à partir de la prime enfance dans l’aventure de l’exploration du monde, l’enfant reste prisonnier des angoisses relatives à sa sécurité et découlant du mal-être de ses personnes d’attache. De cette façon l’enfant sera inhibé dans toutes les dimensions de son développement psychologique. Ce modèle négatif continuera à jouer un rôle capital dans toutes ses relations futures.

 

Il se définit comme sans valeur, incapable, et le monde lui apparaît menaçant et cynique. D’où sa méfiance, difficile à surmonter même après des années, et son vécu d’impuissance permanente.

 

En précisant les empêchements psychologiques du développement de la personne vivant dans un contexte familial de grande pauvreté, nous ne faisons pas l’équation entre extrême pauvreté et maladie mentale ou déficience psychologique. Mais il est évident qu’une charge psychologique aussi forte et aussi précoce que nous avons décrite comme typique de cette situation, ne peut que causer des entraves essentielles au développement normal de la personnalité. La lutte contre la pauvreté extrême devra donc aussi se concentrer sur ces lacunes, aussi bien du point de vue préventif, que du point de vue curatif.

 

Jos Corveleyn et Catherine Maes pour: ATD Quart Monde.org

  

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 11:01

"Rien à voir avec le monde de la psychologie, mais tellement pratique au quotidien qu'il est bon de faire connaitre cet ouvrage... Une excellente initiative de cette pharmacienne, que la rédaction de cet abécédaire".


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Ce livre est unique en son genre. Il réunit une mine de conseils pratiques pour prévenir et soigner les maux du quotidien le plus naturellement possible, accompagner un traitement médical ou chirurgical, mieux se nourrir, bien prendre soin de soi. C’est une vraie bible du bien-être, physique et mental, pour vous guider et vous conseiller les bons gestes au bon moment.   
Dans ce livre – dont vous n’allez plus pouvoir vous passer ! –, vous trouverez :

 

  • Un inventaire inédit des symptômes et leurs principales causes. Mal de ventre, nez qui coule, mauvaise haleine, gencives douloureuses… peuvent avoir de nombreuses origines. Soigner la cause plutôt que le symptôme est un investissement santé à long terme. Fatigue, surpoids, douleurs, tristesse, cystites à répétition… que se cache-t-il derrière ces maux, et comment s’en débarrasser enfin ?
  • Un abécédaire complet des troubles, de « Acidité gastrique » à « Zona », et pour chacun toutes les solutions pour les traiter naturellement – avec les plantes, les huiles essentielles, les tisanes, les probiotiques, l’homéopathie, les vitamines, les oméga 3, les antioxydants, les enzymes… –, efficacement et sans danger.
  • Des solutions express à faire vous-même pour un mieux-être immédiat, et des formules plus complexes à commander en pharmacie pour une action en profondeur et un traitement complet, avec l’explication claire des molécules actives dans chaque ingrédient (pourquoi la prêle, la vitamine B, l’huile essentielle de basilic ? Pourquoi le magnésium marin plutôt que le chlorure de magnésium ?).
  • Rennie, Charbon de Belloc, Jouvence de l’Abbé Soury, pommade Vicks, Élixir du Suédois… des médicaments de toujours qui ont fait leurs preuves et n’ont pas pris une ride, et l’avis d’une pharmacienne sur la meilleure façon de les employer.


Danièle FESTY est pharmacienne. Passionnée par l’alimentation, les compléments alimentaires et les huiles essentielles, elle est notamment l’auteur de Ma bible des huiles essentielles, Tout vient du ventre (ou presque) ou encore 100 réflexes aromathérapie. Retrouvez l’auteur sur son blog : www.danielefesty.com et sur sa page Facebook « huiles essentielles ».

 

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