10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 08:30

Le cerveau règne en maître sur l’ensemble des organes du corps, c’est un viscère prodigieux capable de produire le « moral » et tout ce qui s’y rattache.

Le cerveau est relié au « système nerveux » ou « système neurovégétatif », sorte de toile d’araignée se divisant en branches sympathiques et unissant toutes les parties du corps entre elles. Permettant ainsi à l’ensemble de fonctionner comme un seul tout !

 

-Voici une topographie du cerveau humain :


infographie du cerveau


L'Encéphale est la partie supérieure contenue dans la boîte crânienne, qui comprend le tronc cérébral, le cervelet et le cerveau. L'ensemble baigne dans le liquide céphalo-rachidien.

Je vous propose tout d’abord une description de cette topographie, après quoi nous aborderons dans un autre article l'approche de "La médecine psychosomatique".

(médecine considérant le corps comme un TOUT indivisible et unique par l’action du système nerveux et endocrinien).

------------------

Les centres nerveux :


-Représenté par le chiffre 1, voici le Thalamus. Relais principal entre la périphérie et le cortex cérébral.


Pratiquement tous les messages, notamment ceux en provenance des sens, passent par le thalamus avant d'arriver au cortex. Ce thalamus est un véritable centre de tri ou ce décide quelles informations partiront vers le cortex (et donc vers une perception consciente), et lesquelles seront ignorées (donc vers l'inconscient).

Le thalamus est aussi très impliqué dans l'apprentissage, la mémoire, l'attention et la régulation des émotions, et même dans le contrôle des mouvements.


-L’Hypothalamus est dans son prolongement (non mentionné sur l’infographie).

C’est le centre de contrôle des organes et des fonctions physiologiques, qu’il régule en fonction de la situation. En cas de danger, il régule notamment le rythme cardiaque, l’oxygène et la pression artérielle soit pour fuir ou combattre. Il intervient aussi dans le sommeil, la satiété et le désir sexuel.


-En numéro 2 se trouve l’Hippocampe, zone temporale du cerveau, qui est importante dans le processus de mémorisation spatiale. Elle joue aussi un grand rôle dans l’apprentissage et dans la mémoire des événements marquants de notre vie, même à très long terme.

 

-En 3 se trouve l’Amygdale. Rien à voir avec celles du fond de la gorge. Ce groupe de neurones, en formes d’amande (d’où son nom) est un expert en détection de danger !

Il sonne l’alarme pour que les autres aires du cerveau soient prêtes à réagir. Il intervient dans la peur, l’agressivité. Mais aussi dans la mémorisation des événements riches en émotions.

 

-Enfin en 4, se situe le Corps Calleux, constitué de câbles formés par les longs prolongements de la membrane des neurones, les axones, gainés d’une matière grasse et blanche, la myéline. Ces câbles relient des neurones du cortex droit à ceux du cortex gauche.

 

Les différents lobes du cerveau et leurs fonctions : 

 

-Le Lobe Préfrontal est le quartier star du cerveau humain !

Il est chez l’homme beaucoup plus étendu que chez l’animal. Les neurones y travaillent sur de hautes fonctions comme l’apprentissage, la prise de décision, la capacité à se projeter dans l’avenir, le contrôle des émotions et du comportement et la mémoire de travail.

 

-Le Lobe Frontal s’occupe de la motricité. Il se divise en deux aires, l’aire prémotrice définit l’enchainement de contractions musculaires pour réaliser des mouvements (complexes ou automatiques) et l’aire motrice primaire donne des ordres aux muscles pour tous les mouvements volontaires. Chaque quartier de cette aire correspond à une partie du corps.

 

-L’Aire Sensitive appelée aussi aire somesthésique primaire, reçoit les messages des récepteurs du toucher, de la douleur et de la température du corps.


-La partie arrière du Lobe Pariétal se nomme aire somesthésique associative, elle est le grand carrefour des informations sensorielles de toutes origines. Ici, elles se combinent pour devenir une forme-pensée cohérente. D’autres parties du cerveau réagissent à ces formes-pensées sous l’influence de cette aire, en association avec le cortex préfrontal.


 -Le Lobe Occipital traite essentiellement les informations en provenance des yeux. Il est divisé en deux aires : l’aire visuelle primaire et secondaire qui récupèrent les données issues de la rétine et les renvoient vers d’autres aires pour la reconstitution de l’image.


Et pour en finir avec les lobes, voici le Lobe Temporal. Composé premièrement de l’aire auditive primaire, où on y dégrossit sommairement les messages captés par les récepteurs de l’oreille. L’aire auditive associative analyse ensuite les sons de façon plus affinée. Les souvenirs des sons y sont sans doute stockés. Enfin, à l’arrière du lobe se trouve L’aire de Wernicke. Aire de la compréhension du langage qui s’occupe de donner du sens aux mots et aux phrases.

 

Les bas-fonds de l’Encéphale :


-Le Cervelet s’y trouve. Il a l’apparence d’un cerveau en miniature, avec deux hémisphères, de la matière grise et un cortex cérébelleux. Il est avant tout un centre de contrôle du mouvement et ordonne des corrections pour effectuer des mouvements harmonieux, sans perte d’équilibre.


-Le Tronc Cérébral vient parachever ce tableau (non mentionné sur l’infographie). Il s’agit de la région la plus vitale de l’encéphale, qui ne doit jamais être endommagée si l’on veut survivre ! La mort est presque assurée en cas de lésion. Des groupes de neurones sont ici responsables de la régulation de la respiration, du rythme cardiaque ou du sommeil. Mais aussi de la déglutition, de l’éternuement, de la toux ou du vomissement. Le tronc cérébral relie aussi le cerveau à la moelle épinière. Toutes les communications passent donc par lui.

 


Ce descriptif prend fin et permettra dans l’article suivant de comprendre l’impact du psychisme (pensées et émotions réunies) sur le corps humain, et des conséquences physiologiques que cela entraîne. Ce sera le grand thème de La Logique Psychosomatique.

 

---------------------


Trommenschlager Franck Tous Droits Réservés ©2010. Droits sur le texte : « Le Fonctionnement cérébral ». Article rédigé le 08 Mars 2010.
La loi apporte sa protection à toute œuvre sans distinction du genre, de la forme d'expression, du mérite ou destination (art L. 112-1 CPI). Aucune reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur.

                  

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Science
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 14:46

Leur activité cérébrale particulière les isole des perturbations du milieu extérieur.


cp_41_041-004011_page_4_image_0001.jpg

 

 

Certaines personnes se réveillent au moindre murmure, d'autres continuent à dormir même dans les environnements les plus bruyants. Comment font-elles ? Jefferey Ellenbogen et ses collègues de l'Université de Boston ont montré que leur cerveau présente une activité électrique particulière pendant le sommeil.


La différence se manifeste lors de la seconde phase du sommeil profond, qui s'enclenche environ 15 minutes après l'endormissement. Lors de cette phase dépourvue de rêves, le cerveau est le siège d'oscillations électriques rapides nommées fuseaux, dont la fréquence peut être plus ou moins élevée selon les individus. Ces oscillations reflètent une activité spontanée des voies nerveuses reliant le cortex cérébral au thalamus, un sas d'entrée des informations extérieures tels les sons ou les images.

 

J. Ellenbogen et ses collègues ont constaté que les personnes ayant les fréquences les plus élevées de fuseaux thalamo-corticaux pendant cette phase du sommeil sont les plus résistantes à toutes sortes de bruits que l'on fait retentir autour d'elles : moteurs, sonneries de téléphone, claquements de portes. Il semble que les fuseaux thalamo-corticaux assurent une activité uniquement endogène des circuits reliant le thalamus et le cortex, de sorte que le sujet devient imperméable aux  stimulus sonores extérieurs. La fréquence des fuseaux est une caractéristique très stable chez un individu, et devient ainsi un biomarqueur de la force du sommeil.

 

On sait par ailleurs qu'elle diminue avec l'âge, tout comme la profondeur du sommeil ; qu'elle est partiellement héritable puisque les jumeaux ont des fréquences de fuseaux identiques, et que les personnes dotées des plus hautes fréquences ont aussi les meilleures capacités de consolidation des souvenirs pendant le sommeil. Sans doute parce que, chez ces personnes, le sommeil est moins facilement interrompu.

 

 

Source: Pour la science.

 

Partager cet article
Published by Trommenschlager.f-psychanalyste.over-blog.com - dans Dossier Science

Soins conventionnels :

- Etat dépréssif

- Troubles anxieux

- Situations de crise

- Troubles compulsifs

- Hypnothérapie médicale

 

  Nouveau site internet :

  http://www.psychologie-luxeuil-70.com/

Rechercher

Soins spécifiques :

- Souffrances au travail 

- Fatigue sociale ou professionnelle

- Suivi scolaire et aide à l'orientation 

- Souffrance affective et relationnelle

- Perte des facultés de concentration

Université Populaire UPL :

AP_circle_logo.jpeg
              
 
France bleu - Trommenschlager / Neuromarketing
 

Liens

setonly.png     cerveau-et-psycho.jpeg

collège DF   France-Culture

Pages externes