Le "devenir algorithmique" désigne le mécanisme inexorable qui est à l’oeuvre conjointement au processus de grammatisation, celui-là même qui nous pousse vers une numérisation de plus en plus importante de notre monde, et de notre pensée...
Le "devenir algorithmique" désigne le mécanisme inexorable qui est à l’oeuvre conjointement au processus de grammatisation, celui-là même qui nous pousse vers une numérisation de plus en plus importante de notre monde, et de notre pensée...
Voici la vidéo de la conférence qui a eu lieu le Mardi 16 Octobre 2012 à la "salle blanche" de la maison des associations de Saint-Sauveur - Présentation de qualité et débat teinté d'humour, pour un colloque d'une durée d'une heure quinze environ.
Merci à : Mr Toussaint Denis, Mr Trommenschlager Franck, Dr Olivier-Koehret Martial, Dr Poinsot Laurence, Mr Heymann Bruno, Mr Muhlmeyer Roland... qui ont tous répondu présent.
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La fin est-elle inévitable ? Voici la chronique de Brice Couturier en deux parties:
Depuis le XVIII° siècle au moins, la crise était censée être un moment, une étape vers un nouvel ordre des choses. Une instabilité passagère, qui ébranlait les repères usuels, ruinait les valeurs établies, renversait les hiérarchies sociales, juste le temps d’installer de nouveaux repères, de fonder de nouvelles valeurs. Bref, un seuil à dépasser, comme chez Hegel, par exemple. Après quoi, un nouvel ordre stable se mettrait en place. Jusqu’à la prochaine crise, au nouvel ébranlement provisoire de l’ordre des choses, débouchant à nouveau sur une refondation.
Et l’histoire progressait ainsi par étapes, de crise en crise, toujours vers le meilleur, sur la voie du perfectionnement et de la liberté. C’est au moins sur ce fond, sur ce discours « progressiste », que nous avons vécu depuis que nous sommes entrés en histoire, durant l’Antiquité, avec Thucydide. Depuis que les Grecs, les premiers, ont pris conscience que l’homme ne subissait pas une histoire écrite par les dieux, mais qu’il avait le pouvoir de faire son histoire et d’en trouver le sens.
Mais voici que la crise s’éternise, qu’elle ne semble plus porteuse d’un renouveau radical, mais se contente de saper sans rien construire. Nos sociétés se délitent ; le politique semble ne plus maîtriser aucune des manettes du destin collectif ; on ne voit plus rien se dessiner sur la ligne d’horizon. Nous avons le sentiment d’être placés dans un interrègne interminable. Il devient de plus en plus difficile de penser l’histoire que nous faisons. D’où le soupçon, magnifiquement décrit par feu Philippe Muray, que nous serions de fait « sortis de l’histoire ». Pour Muray, notre post-modernité s’épuisait à mimer de manière dérisoire la geste héroïque des anciennes révoltes, mais sans plus y croire, de manière parodique. Elle aplatissait toutes les différences, refusait toute forme, toute distinction, noyant tout ce qui la précédait dans un magma d’insignifiant recyclage. Nous avions plongé dans une « société de réjouissance », et « l’homo festivus » n’aspirait plus qu’au spectacle.
Muray aimait citer cette phrase de Kojève : « L’histoire s’arrête quand l’homme n’agit plus au sens fort du terme, c’est-à-dire qu’il ne nie plus, ne transforme plus le donné naturel et social par une Lutte sanglante et un Travail créateur. »
Cette nostalgie des temps héroïques, de l’époque prométhéenne, elle nous paraît bien suspecte aujourd’hui, car nous savons qu’elle se paye en milliers, puis en millions de morts. Est-ce une raison de se satisfaire de notre éternel présent ?
Mais puisque vous aimez Octavio Paz, j’aimerais soumettre à votre commentaire un texte qui date des années 60, puisqu’il figure dans le recueil intitulé « Courant alternatif », mais qui me paraît d’une brûlante actualité.
« En Occident et dans les « développés », c’est l’interrègne : rien n’est venu remplacer les principes anciens, la foi ou la raison. La société occidentale, coupée du passé et lancée vers un futur toujours insaisissable, vit au jour le jour. Son abondance matérielle et intellectuelle ne saurait masquer son essentielle pauvreté : elle dispose du superflu, mais l’essentiel lui manque. Son être a disparu par un trou sans fond, le temps qui a perdu sa consistance de jadis. Le vide s’annonce comme désorientation, et celle-ci comme mouvement. C’est un mouvement qui, du fait qu’il est sans direction, ressemble à une immobilité frénétique. » (Courant alternatif, p. 186, 187)
J'ai cité un auteur mexicain. En effet, l'impression que l'histoire bégaie est surtout le fait des Européens, ces "retraités de la Grande Histoire", comme dit Peter Sloterdijk. Sommes-nous bien sûrs que les Chinois, les Indiens, les Brésiliens et les Arabes la partagent ?
"Débat sur le mariage et l'adoption pour tous, sur France Inter."
Avec le psychiatre et psychanalyste, Serge Hefez et le pédopsychiatre et psychanalyste, Christian Flavigny. Deux avis opposés pour un débat très enrichissant:
À l'occasion de l'atelier clinique « Familles contemporaines et thérapie », le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez a donné son point de vue sur l'homoparentalité... Le débat divise encore aujourd'hui de nombreux cliniciens:
Tablettes numériques, zapping sur la toile, crise, désintérêt des ouvrages, etc... A l’avenir, « achèterons-nous de moins en moins de livres ? »
-Cliquez sur le logo pour écouter le podcast-
On ne pourra pas reprocher au jury du prix Nobel de littérature d’avoir voulu surfer sur la notoriété incontestable d’une vedette du monde des lettres. Après avoir récompensé le poète suédois Tomas Tranströmer l’an dernier, c’est l’écrivain chinois Mo Yan qui a été sacré aujourd’hui. Pas sûr que ce choix provoque un énorme appel d’air dans les librairies !
Le secteur en aurait pourtant bien besoin. A la foire du livre de Francfort, qui ouvrait ses portes hier, il devrait être beaucoup question de la crise qui touche notamment le secteur de l’édition dans les pays du Sud de l’Europe : l’Espagne, la Grèce, le Portugal. Récession oblige, les ventes de livres y sont en chute libre. « On est la tête sous l’eau, sans la moindre perspective » constate notamment la directrice du Centre national du livre grec.
La France n’en est pas là, mais le monde de l’édition est-il beaucoup plus serein ici que chez nos voisins ? Selon les chiffres de Livres hebdo, l’économie du secteur aurait tendance à jouer au yoyo depuis quelques mois, les baisses d’activité succédant aux périodes de timide reprise, et ce après une année 2011 marquée par un net ralentissement.
Il serait tentant de considérer la crise comme unique responsable de cet essoufflement (qui ne serait donc que passager). Ce serait laisser de côté des changements beaucoup plus profonds liés aux rapports que nous entretenons aujourd’hui avec le livre -qui n’a sans doute plus la place symbolique qu’il occupait autrefois-, et avec la lecture –moins linéaire désormais donc peut-être moins compatible avec la littérature. Une tendance de fond est-elle en train de se dessiner ?
La culture américaine s’est structurée autour de quelques notions majeures, comme le self-made-man ou l'American way of fife. Passage en revue de ces idées fondatrices qui, pour certaines d'entre elles, ont probablement contribué à la forte dégradation de l'empire américain !
L'individu : du self-made-man au self help
L’Amérique est une terre de pionniers. à la différence des États européens qui se sont construits par le haut, l’Amérique s’est construite par le bas. Les premiers colons qui se sont installés ne pouvaient attendre d’un État ni travail ni protection. L’initiative individuelle joue donc un rôle central dans l’esprit américain. Il s’exprime dans la figure héroïque du self-made-man et dans l’idée du « do it yourself ». L’individualisme se retrouve autant dans l’esprit des sciences sociales (la microéconomie) que dans la psychologie du « self help » (développement personnel - le parent pauvre de la psychologie).
La communauté : la race et l'ethnie
L’Amérique est une terre d’immigrants. Qu’ils aient été déplacés sous la contrainte (l’esclavage des Noirs) ou se soient embarqués pour des raisons économiques et dans l’espoir de changer de vie, les immigrants européens (Italiens, Irlandais, Grecs, Juifs d’Europe de l’Est) ou asiatiques (Chinois, Coréens) se sont regroupés en communautés. De là une composition particulière de la ville en communautés ethniquement homogènes. De là aussi l’importance des notions de race, d’ethnie et de communauté (« community ») dans la représentation de la société.
La religion : In God we trust
L’Amérique est terre de religion. Les premiers colons étaient des quakers (des protestants radicaux venus de Grande-Bretagne pour fonder une « nouvelle Jérusalem »). L’esprit religieux a toujours été l’un des fondements de la nation. Cette religion protestante est fondée sur la liberté pour chaque culte et est rétive à l’idée d’une l’Église monolithique. L’Amérique est la terre de la Bible (Bible belt), des Églises, des sectes, des prédicateurs, des born again et du goût pour les sermons et la rédemption. L’esprit religieux se retrouve dans la « religion civile » américaine (un esprit nationaliste imprégné de religiosité).
La liberté : du libéral au libertarien
L’Amérique s’est toujours voulue une terre de liberté : le libéralisme économique vante l’esprit d’entreprise et le rejet de l’intervention de l’État. L’esprit libéral n’a pas la même signification qu’en français : « libéral » signifie aussi « progressiste » en matière de mœurs et d’opinion. La liberté est aussi celle de voyager, de circuler associée au goût pour les grands espaces, au mythe du cow-boy solitaire, au vagabond mystique et jusqu’à l’anarchisme des libertariens.
Ces visages de la liberté imprègnent profondément toutes les sciences sociales, la philosophie et la littérature américaine.
L'esprit d'entreprise et le pragmatisme
L’Amérique est la terre des « business men ». En matière philosophique, cette tendance se traduit par un moindre goût pour l’esprit de système (à l’allemande) et l’esprit cartésien (à la française). Le savoir doit être tourné vers l’action pratique : cet esprit se retrouve dans le pragmatisme, brocardé par Bertrand Russell en son temps : « L’amour de la vérité est obscurci en Amérique par l’esprit du commerce dont le pragmatisme est l’expression philosophique ».
Le rêve américain
Le « rêve américain » a conduit des millions d’immigrants à voir l’Amérique comme une terre promise. Les ascensions d’hommes d’exception comme John Rockefeller, Arnold Schwartzenegger et même Barack Obama incarnent ce rêve d’une réussite personnelle par le travail et le mérite.
Le rêve américain prend aussi le visage plus démocratique de l’Americain way of life, promu par Hollywood : le modèle d’une famille unie vivant dans une jolie maison entourée d’une pelouse, avec une belle voiture et de beaux enfants qui iront à l’université et pourront accéder à leur tour à la « bonne vie ».
L'Amérique conquérante : la foi en la mission
Le mythe de la « destinée manifeste » (« manifest destiny ») attribue à l’Amérique un rôle d’exception : celui d’exporter la démocratie et la liberté dans le monde. La doctrine est apparue dans les années 1840 pour légitimer la conquête de l’Ouest, l’assimilation des Indiens et des peuples voisins.
Au cours du XXe siècle, le président Woodrow Wilson (de 1913 à 1924) attribue à l’Amérique une mission universelle : « Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde !! » Les présidences de Bush père et fils ont aussi été inspirées par cette vision.
"L’expansionnisme américain a toujours été un mixte entre l’intérêt économique et l’idée de mission civilisatrice, teintée de paternalisme."
Rebelles : l'autre visage de l'Amérique
La contestation de l’ordre dominant a toujours existé en Amérique, sous deux formes différentes : individuelle et collective. La première est incarnée par des esprits rebelles et solitaires comme le philosophe David Thoreau ou l’écrivain Norman Mailer. La seconde est celle de communautés contre-culturelles underground qui préfèrent construire leur monde parallèle plutôt que de s’attaquer directement au système. Restent enfin les mouvements collectifs comme le Mouvement des droits civiques aux États-Unis (Civil Rights Movement), l’American Indian Movement, la Gay Liberation Movement, Mais étant de fait des minorités, ils furent toujours condamnés à rester minoritaires.
"Une nouvelle étude montre une association entre la consommation de benzodiazépines et la survenue d'une démence chez les plus de 65 ans."
Il est recommandé de ne pas prolonger un traitement aux benzodiazépines, des molécules prescrites pour traiter l'insomnie et l'anxiété, au-delà de quelques semaines chez les personnes de plus de 65 ans.
Le 25 septembre dernier, la Haute autorité de santé a lancé une campagne d’information auprès des professionnels de santé visant à une utilisation raisonnée, chez les personnes âgées, des benzodiazépines, une classe de molécules prescrites contre l’anxiété et les troubles du sommeil. Une nouvelle étude épidémiologique vient renforcer ce message en montrant que parmi les personnes âgées de plus de 65 ans, le risque de développer une démence est supérieur d’environ 50 pour cent chez ceux qui consomment ces molécules.
Les benzodiazépines sont largement prescrites en France : près d’un tiers des plus de 65 ans et près de 40 pour cent des plus de 85 ans en consomment de façon régulière. Pourtant, la prise chronique de ces médicaments n’est pas anodine chez les personnes âgées, car elles sont victime de nombreux effets secondaires, du fait de leur résistance moindre et de leur métabolisme plus lent : chutes, troubles cognitifs, psychomoteurs ou du comportement, perte d’autonomie, dépendance, sans oublier les interactions éventuelles avec d’autres médicaments.
Depuis une dizaine d’années, en outre, une association possible entre l'usage chronique des benzodiazépines et le développement d’une démence fait débat au sein de la communauté scientifique. Plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence un risque accru de démence chez les consommateurs de benzodiazépines, tandis que d’autres n’observaient pas d’effet significatif, voire un effet protecteur. La présente étude est la première réalisée sur une période supérieure à huit années.
Des praticiens hospitaliers, pharmacologues et biologistes de trois unités Inserm et de l’Université de Bordeaux ont analysé un échantillon de 1063 personnes de la cohorte PAQUID, sans symptômes de démence au début du suivi. Depuis 1988, cette cohorte suit une population de 3777 personnes âgées de plus de 65 ans, vivant à domicile en Gironde et en Dordogne. Au sein de l’échantillon, 968 sujets n’ont jamais pris de benzodiazépines, ni avant ni pendant la durée de l’étude, et les 95 autres ont commencé à en prendre entre trois et cinq ans après le début de l’étude. Pendant les 15 ans de l’étude, 253 cas de démence ont été diagnostiqués, dont 30 parmi les consommateurs de benzodiazépines, soit 32 pour cent de cette population, contre 23 pour cent de ceux qui n’en prenaient pas. En outre, la démence se déclarait plus tôt chez les personnes ayant pris des benzodiazépines.
Même après la prise en compte des facteurs potentiels de démence tels l’âge, le sexe, le niveau d’études ou des symptômes de dépression, et quelle que soit l’année de début de traitement, les scientifiques ont observé un risque accru de démence chez les personnes qui prenaient des benzodiazépines. Si cette étude ne prouve pas qu’il existe un lien de cause à effet entre le traitement et la survenue de démence, elle incite à la prudence. Dans le doute, il est fortement recommandé de limiter les traitements à quelques semaines.
Marie-Neige Cordonnier pour www.cerveauetpsycho.fr
Reportage Arte - Peut-on encore arrêter la finance folle ?
Une enquête magistrale au cœur d'un capitalisme financier que plus personne ne maîtrise, et qui a plongé le monde dans de graves turbulences !
2ème partie: Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des Etats, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'Etat ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ?
La Vénus endormie de Giorgione © cc, wikicommons - 2012
par Mathieu Vidard
Le rêve, sa signification, sa fonction ont passionné les hommes au cours des siècles. Pour les grecs il s’agissait d’une visite des dieux qui venaient délivrer un message au dormeur pendant son sommeil.
En psychanalyse, l’interprétation des rêves n’a pas de vertu thérapeutique immédiate. Le rêve est en quelque sorte un curseur qui permet au psychanalyste d’avoir un instantané sur l’état psychique du patient. C’est une fenêtre ouverte sur l’inconscient.
Comment rêvons-nous? Pourquoi a t-on des difficultés à se souvenir de nos rêves? Qu'est ce qu'un cauchemar? Quelle est la fonction du sommeil? Et celle des rêves?
Avec le psychanalyste et psychothérapeute Pascal NEVEU et le professeur Isabelle ARNULF du service des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
"Les femmes peuvent se masturber pour apprendre à connaître leur corps."
L’idée reçue. Malgré l’abondance d’informations sur la sexualité, nous sommes encore victimes de préjugés qui peuvent compliquer notre vie sexuelle. Chaque mois, Catherine Blanc, sexologue et psychanalyste, remet à sa place l’une de ces croyances.
C’est l’injonction la plus fréquente faite aux femmes qui appréhendent la pénétration, s’interrogent sur leur sexualité ou n’ont pas de plaisir. Ce préalable, que tout le monde s’est approprié, remonte aux premiers temps de la sexologie. Ceux où des médecins hommes réfléchissaient à la problématique sexuelle féminine à partir de leurs connaissances scientifiques, mêlées de leur cheminement personnel sur leur propre sexe : un sexe visible, aisément manipulable, très réactif.
De leur côté, fragilisées par des siècles d’interdit stigmatisant le féminin et un sexe mystérieux, les femmes se sont approprié la quasi-dictature masculine des “Partez à la découverte de votre propre sexe !” et autres “Comment pourriez-vous jouir si vous ne savez ni où ni comment ? ”
L’invisible apprentissage
Pourtant, réduire la découverte de ses capacités sexuelles à un cheminement propre à l’autre sexe est une curieuse chose ! Et la limiter, chez les femmes, à une exploration “masturbatrice”, c’est nier la spécificité du sexe féminin, caché et symbolisé. Quand la pulsion sexuelle s’éveille, la fillette ressent le besoin de solliciter cette zone génitale sans pour autant la toucher. C’est l’âge des jeux sur une balançoire ou sur un vélo… A l’adolescence, nombre de jeunes filles privilégient la découverte d’émotions et d’excitations érotiques par le biais d’histoires qu’elles se racontent et la mise en scène de leur féminité : habillement, cheveux, sourires… Certaines ne se masturbent même jamais ! Et c’est cet apprentissage de l’invisible qui sera à l’origine de leur goût pour les caresses.
Merveilleuse liberté
Pour autant, pas question de poser un interdit quelconque à la masturbation ou d’en faire un privilège masculin. Elle est l’expression d’une liberté et d’une autonomie merveilleuses. Elle permet à la femme de faire exister son sexe, de partir à sa découverte et de se rassurer quant à ses capacités de jouissance. Elle est également le plus sûr moyen de sortir de la croyance inconsciente de ne pas avoir de sexe, un fantasme dans lequel dorment certaines, attendant l’homme qui viendra les réveiller et les révéler.
Jouir de soi, jouir de l’autre
Le plaisir “masturbatoire” ne rend pas compte de la capacité à s’abandonner aux caresses d’un homme. Il est différent de jouir de soi et de jouir de l’autre, de savoir faire avec soi et de savoir faire avec l’autre. La rencontre est faite d’émotions. Plus qu’une simple excitation de terminaisons nerveuses, c’est bien de cela que se nourrissent la jouissance et l’orgasme.
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