8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 12:39

Notre culture tourne souvent autour de la supériorité clinquante, du manque de cohésion et de coopération… des différences sociales et financières… on constate le résultat !

 

En primaire déjà, des clans se forment. Les faibles sont rejetés, les pauvres sont méprisés. Les petits riches et les « durs au mal » sont admirés et respectés… des écoles entières peuvent ainsi devenir névrosées, comme des individus. De plus en plus d’établissement « séparés » font leurs apparitions depuis la réforme de la carte scolaire. Ils sont les miroirs de l’état d’esprit de la société d’aujourd’hui :

 

-D’un coté, les non-payants, laissés pour compte dans des structures en déclin, avec toutes les conséquences qui en découlent (malgré toute la bonne volonté du corps enseignant toujours en place).

 

-De l’autre, la bourgeoisie, intégrée dans des établissements payants, disposants de moyens et de possibilités plus étendues.

 

L’aboutissement est, bien entendu, l’émergence d’un système dualiste et séparé ; Avec d’une part, les élites promus aux meilleurs postes… et d’autre part, la « Masse », destinée aux tâches ingrates, à l’assistanat social ou aux métiers les plus rudes.

 

Le choc de la prise de conscience au contact de ces sphères opposées est grand !   Les jeunes modestes s’insèrent dans le monde du travail infériorisés et bourrés de compensations, la plupart du temps humiliés par une hiérarchie hautaine et condescendante. D’autres encores, pauvres et élevés dans des quartiers difficiles, s’enferrent dans l’échec et la haine. Préférant la délinquance et l’argent facile: ils ne parviennent plus à se socialiser correctement !

 

Les jeunes bourgeois, eux, ne ressentent que mépris et rejet pour les couches inférieures, tel un manteau sale devenu trop lourd, que l’on serait obligé de porter. Devenus adultes, ils se retirent derrière des grilles, dans un environnement doré ; Peut-être pour mieux rappeler aux masses combien elles sont insignifiantes, ou par peur de celles-ci.

 

La pauvreté appelle toujours l’infériorité, surtout dans l’enfance ! Les compensations de celle-ci peuvent alors produire de grands hommes, comme de grands bandits. Les cours d’assises montrent fréquemment les manques de reconnaissances et les humiliations, notre culture récolte alors ce qu’elle a semé : la division mentale des populations.

 

Supprimez l’humiliation et la séparation, donnez l’écoute et la tendresse, et vous supprimerez de nombreux délits et crimes… Certains éducateurs d’établissements névrosés se moquent de la pauvreté (matérielle ou morale) de certains enfants, du métier de leurs pères ou mères, de leur timidité et de leur manière d’être… et cela, devant toute une classe qui rit !!!

 

Il y a parfois un tel manque d’intelligence et d’amour qu’aucun commentaire n’est nécessaire.

L’enfance frustrée, manquant de repères, de tendresse et de confiance en soi est un des problèmes les plus douloureux.

 

L’enfant humilié et frustré deviendra probablement un adulte névrosé (ou perverti dans certains cas). Il cherchera des compensations de puissance et de domination qui lui cacheront sa souffrance intérieure. Il deviendra parent ou éducateur à son tour…et c’est alors la chaîne sans fin des éducations ratées et des malheurs qu’elles engendrent…

 

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