21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 17:57

- Un hommage à cette ville merveilleuse, qui renferme tant de richesses culturelles et d'esprits brillants -

  

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  • Jean-Jacques Boissard : poète latin, né à Besançon en 1528. Après des études infructueuses à Louvain (Belgique), il effectue des voyages à travers l'Europe, dont en Allemagne et en Grèce, ainsi qu'en Italie d'où il constitue une collection d'antiquités provenant de Rome et ses environs. Il écrit également un grand nombre de poèmes en langue latine (comme Habitus variarum gentium, Emblemata latina, Theatrum vitæ humanae, Topographia urbis Romae et De Divinatione et magicis praestigiis...) puis décide de se retirer définitivement en France, dans la ville de Metz, jusqu'à sa mort en 1602.

  • Jean Mairet : poète dramatique, né à Besançon en 1604. Il fait ses études au collège des Grassins à Paris et écrit à l'âge de seize ans sa première pièce, Chryséide et Arimand. Puis, en 1634, il produit son chef-d’œuvre, Sophonisbe, où il introduit la règle des trois unités, dont il se fait le défenseur à la suite d’une lecture fautive de la Poétique d’Aristote. En 1648, il est nommé représentant de sa Franche-Comté natale et négocie plusieurs traités, parmi lesquels un « traité de neutralité entre la Franche-Comté et les territoires français de son voisinage », ratifié le 25 septembre 1651 par Louis XIV. Banni de Paris en 1653 par le cardinal Mazarin pour avoir « tenu des discours contraires au service du Roy », il finit par se retirer à Besançon en 1668 où il mourut en 1686.

  • Jean Baptiste Antoine Suard : homme de lettre, né à Besançon en 1734. Suard partit à Paris à l'âge de vingt ans, et rédigea la Gazette de France à partir de 1762, avant d'être élu membre de l'Académie française en 1772 au fauteuil de Charles Pinot Duclos. Il fut élu de nouveau en 1774 et, cette fois, Louis XV non seulement ratifia son élection mais le nomma censeur des pièces de théâtre, fonction qu'il occupa jusqu'en 1790, puis il est nommé secrétaire perpétuel à l'Institut en 1803. Ses écrits, notamment dans ses Variétés littéraires (1768) et ses Mélanges de littérature (1803-1805), montrent une personnalité très dogmatique et conservatrice. Il décéde à Paris en 1817.

  • Charles Fourier : philosophe sociologue utopiste, né à Besançon en 1772 au 2, rue Moncey. À partir de 1808, il pose les bases d'une réflexion sur une société communautaire à travers son ouvrage Théories des quatre mouvements et des destinées générales et dans Le nouveau monde industriel et sociétaire. Fourier tente de composer une société harmonieuse quasi parfaite, notamment en classifiant en 810 catégories chaque type d'homme et de femme. C'est ainsi qu'il créer les phalanstères composé des 1620 caractères classifiés, où chaque personne travaillerais selon ses affinités mais en réservant une place particulière à l'agriculture, aux arts et aux sciences. Il tente de mettre en œuvre se projet de son vivant auprès de mécènes fortunés, mais n'y parvient pas ; quelques tentatives seront faites après sa mort, mais aucune n'approche le bonheur promis par le théoricien. Charles Fourier décéde le 10 octobre 1837 à Paris.

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  • Charles Nodier : écrivain romantique et académicien, né à Besançon en 1780. Il apprend dès son enfance la littérature ainsi que la langue latine, et illustre dans ses premiers écrits la fantaisie de son imagination (comme dans les Tristes ou Mélange tiré des tablettes d'un suicidé). Il devient bibliothécaire et directeur de revue à Laibach (Slovénie), et s'initie à la littérature fantastique et à l'exotisme illyrien et publie des récits (notamment Jean Sbogar ou encore Trilby le Lutin d'Argail). Puis, il devient bibliothécaire de l'Arsenal et reçoit l'école romantique. Il publie alors ses contes fantastiques (la Neuvaine de la Chandeleur, Histoire du chien de Brisquet...). Il meurt à Paris en 1844.

  • Victor Hugo : écrivain, poète, académicien et politicien, né à Besançon en 1802 au 140, Grande Rue. Il est l'auteur de très nombreux écrits notamment du genre romantique, et on lui attribu généralement le titre de plus grand homme de lettre français de tous les temps. Il est l'auteur de romans parmi les plus célèbres, comme Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Les Châtiments, ou encore Les Contemplations, il fut aussi un grand dramaturge et écrivit notamment Hernani, Le roi s'amuse ou Ruy Blas. Malgré ces origines comtoises, il ne feras allusion que rarement à sa région natale, évoquant seulement Besançon dans le premier poème du recueil Les Feuilles d’automne intitulé « Ce siècle avait deux ans ». Il décéde en 1885 à Paris et il est transféré au Panthéon. À Besançon, deux statues de l'écrivain ont été érigées en sa mémoire sur la promenade Granvelle et sur l'esplanade des Droits de l'Homme, et une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale place Victor Hugo (cette place s'apellait d'ailleurs jadis place Saint-Quentin mais elle fut renommée après ça mort) ; de plus un lycée du quartier de Planoise porte son nom, ainsi qu'un collège et un cinéma dans le quartier de La Boucle.

  • Bernard Friot : écrivain notamment pour la jeunesse, né à Saint-Piat (Eure-et-Loir, Région Centre) en 1951 et installé à Besançon depuis plusieurs années. Agrégé de Lettres, il a d'abord enseigné en collège, lycée et École normale, puis a été responsable du Bureau du livre de jeunesse à Francfort (Allemagne), pendant quatre ans. Après avoir travaillé dans plusieurs villes de France, il s'installe dans la capitale comtoise et y écrit de nombreux ouvrages pour la jeunesse et traduit également des livres en langue allemande.

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  • Pierre-Joseph Proudhon : économiste, sociologue, socialiste et Franc Maçon, né à Besançon en 1809 au 22, rue du Petit Battant. Une statue le représentant est visible rue Sarrail. Il a rendu célèbre la formule « La propriété, c’est le vol » qui figure dans son mémoire Qu'est-ce que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du Gouvernement, son premier ouvrage majeur, publié en 1840.

    Au sein de l’Association internationale des travailleurs (première Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes proches de Bakounine et ceux qui étaient proches des idées de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement.

    Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques, publié en 1846, une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié ; in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité.

    Dans son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la révolution de février, Proudhon écrit entre autres choses la phrase « L’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale pratiquant des prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux mutuelles d’aujourd'hui.

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