Pour écouter ce magnifique essai littéraire, décrivant la chute des pays occidentaux à travers la tragédie grecque, cliquez sur le logo France Culture:
« Texte singulier dans l'ensemble de l’œuvre théâtrale et poétique de Dimitris Dimitriadis, il porte une réflexion sur l’identité grecque, et sur le présent d'un pays au lourd passé historique mais qui, à cause de ce passé, ne prend que difficilement conscience de son présent. Appelant à la nécessité absolue de regarder avec lucidité et sans illusion la situation dans laquelle le pays se trouve, ce texte encourage à se fier à l'esprit créateur, avec tout ce que cela comporte de risque et d'inconnu. Car sans la confiance au risque et sans la foi dans l'inconnu, nous sommes condamnés a la stagnation et a la stérilité qui sont les composantes de notre vie de tous les jours. »
Dimitris Dimitriadis est né en 1944 à Thessalonique. Poète et dramaturge, traducteur et essayiste, il porte une œuvre d’une voix singulière, ne s’arrêtant ni à un genre littéraire, ni à une frontière géographique. Il a d’abord été connu avec « Le prix de la révolte au marché noir », que Patrice Chéreau a mis en scène en 1968, et l’Odéon-Théâtre de l’Europe l’a associé à sa saison 2009-2010 comme artiste invité. Enfin, France Culture a créé et réalisé un grand nombre de ses œuvres au printemps 2010 en lui consacrant un cycle de 8h de théâtre. Penseur du monde, de la grécité, de l’identité, c’est la figure tutélaire de nos chantiers d’Europe 2012 consacrés à la Grèce, avec un texte éminemment politique à écouter.
-Suivi d’une rediffusion de
Je meurs comme un pays, de Dimitris Dimitriadis.
Traduit du grec par Michel Volkovitch.
Avec Anne Alvaro.
Réalisation Cédric Aussir.