27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 06:22

La sexualité de la femme est beaucoup plus généralisée et plus latente que chez l’homme. Elle s’éveille lentement, du moins en général…

L’histoire de la Belle au Bois Dormant et du Prince Charmant est toujours vraie, quoi qu’on en pense… Or, que constate t-on ? Que des millions de femmes mariées, ayant eu plusieurs enfants, n’ont jamais obtenu la moindre satisfaction sexuelle profonde !

          

Nous ne devons pas oublier que la sexualité, dans son sens le plus noble, représente pour la femme une très grande partie d’elle-même.

Mais alors : « La femme est-elle plus ou moins sexuelle que l’homme ? ». La réponse est qu’elle ne l’est ni plus, ni moins, mais différente, tout simplement.

                    

Chez une femme, la sexualité est toujours fortement liée à l’affectivité. Chez bon nombre d’hommes, la sexualité se trouve en surface, l’homme est surtout « génital ».

Il n’en est pas de même chez la femme !  Une grande partie de la vie féminine dépend d’une sexualité comblée. Autre différence notable : si la sexualité générale a beaucoup d’importance pour une femme, l’acte sexuel proprement dit en a beaucoup moins.

                

Elle apprécie les caresses et les préparatifs bien plus que l’acte lui-même. C’est ce qui fait le malheur de nombreux ménages… où l’homme n’a rien compris du tout (ou qu’il ne possède pas la technique nécessaire). Une femme normale aime les émotions savamment dosées, les impressions délicieuses d’être bien entourée, cajolée, portée et comprise.

                    

Ne le disent-elles pas elles-mêmes ! Mais elles détestent les attaques brutales et l’acte charnel sans préparatifs (sauf cas anormaux). Que retire une femme des actes sexuels brusques et rapides ? Rien… Sinon du dégout et une indifférence qui risque de la conduire à une frigidité générale.

                       

Il faut reconnaître que beaucoup d’hommes sont, dans ce domaine, d’une grande maladresse…ou d’un égoïsme insensé. Et si certaines femmes apprécient un peu d’agressivité, celle-ci doit également être soigneusement dosée !

                 

La comparaison pourrait être burlesque, mais pour autant tellement vraie :

 « L’amour est un Art », tout comme le grand chef dans ses cuisines qui élabore des mets délicieux ; Ou alors le peintre, qui esquisse puis finalise son tableau avec soin… Il existe d’autres formes d’arts, comme la poterie, le jardinage ou la danse (en couple)…

                        

Les hommes soignent leurs gestes à travers les arts, ils prennent le temps d’observer, de bien faire et même de savoir attendre, comme en cuisine ou au jardin, par exemple ! Mais alors pourquoi un tel comportement (plutôt constructif) ne se reproduit-il pas en matière de sexualité ? C’est ce que nous étudierons dans le troisième volet des Problèmes de la Sexualité.

                  

De toute façon, en matière d’amour, les femmes mettent toujours en jeu le radar infaillible qu’est leur « intuition ». N’ont-elles pas l’intuition de la sexualité avant même d’en avoir l’expérience pratique ? C’est pourquoi elles ont besoin de la perfection dans ce domaine, et non d’un à peu-près. Pour elles, c’est tout ou rien !  Aux hommes de le savoir et de l’appliquer.

      

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P.S: D'après les dernières études sociologiques sur les nouvelles habitudes sexuelles des femmes, on constate qu'une femme moderne perd de sa sensibilité au profit d'une sexualité plus masculine et basée sur le seul plaisir physique!

        

Doit-on réduire la femme à un comportement aussi bas? Jusque-là, les hommes seulement associaient sexe et profit, mais si les femmes se mettent à faire de même, que restera t-il de la vraie sexualité...

Quand je parlais d'apparence avec l'Abbé Pierre: on s'apperçoit que même le sexe ne devient qu'apparence! Les gens profitent désormais les uns des autres sans aucune forme de conscience, pour se faire jeter ensuite comme un vulgaire mouchoir!

Je dirai simplement: "Ne soyons pas des animaux, nous valons mieux que ça".

 

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Les femmes frigides :

         

La frigidité est une forme absolument courante d’impuissance sexuelle féminine. Elle consiste en un ralentissement, ou un arrêt de l’appétit sexuel. La frigidité peut provenir de troubles objectifs : surmenage, épuisement, diabète, neurasthénie, etc…

Mais, le plus souvent, la cause de la frigidité est psychologique. Il est évidemment impossible d’en donner une cause générale, toute frigidité doit-être traitée individuellement.

           

La frigidité normale :

Neuf fois sur dix, la cause en incombe au mari. Combien de femmes redoutent avec anxiété le moment d’aller au lit ! Ces femmes frigides détestent « l’acte sexuel charnel », elles devraient plutôt dire qu’elles « détestent la façon dont l’homme envisage et accompli cet acte ». Ce qui n’est nullement pareil !

Il faut savoir que la haine de l’acte génital est une réaction qui hante quantité de femmes, cependant bien constituées. Il suffirait pourtant de très peu (de la part du mari, souvent) pour que cette situation cesse.

Sont considérés ici, bien entendu, les problèmes de femmes et d’hommes normaux…

             

La frigidité anormale :

Les autres cas de frigidité montrent toujours des troubles de la personnalité (le conjoint est donc ici hors de cause). Il arrive fréquemment, comme chez l’homme, que la frigidité soit provoquée par des névroses et des révoltes contre leur rôle naturel.

Que disent alors ces femmes ?

-« Je n’accepterai jamais d’être le jouet d’un homme !

-Les hommes sont vils, je ne parviens pas à me défaire de cette idée !

-Ma mère m’a toujours dit de ne jamais leurs faire confiance !

-Je suis une femme par accident. Je n’ai jamais voulu ce rôle !

-Je n’accepterai jamais d’être dominée, c’est trop facile !

-Ils ont vraiment trop de chance, et en plus, ils respirent l’égoïsme ! »

           

Ces femmes anormalement frigides croient donc que la sexualité est une sorte de compétition dans laquelle il y a un dominateur et un dominé. Ce qui aboutit soit à des révoltes, soit à des perversions. Dans certains cas, certaines femmes soumises se retirent dans l’infantilisme et se « ferment » sexuellement. Il y a alors impossibilité de satisfaction sans masturbation, soit personnelle, soit par le partenaire.

 

(Je ne parlerai pas, dans cet article, des femmes victimes d'inceste. Ces traumatismes aboutissent à une frigidité complexe qu'il conviendra d'éclaircir lors d'une autre publication).

               

Pour conclure, je dirais que le cas des femmes vu en Post-scriptum, ci-dessus, rejoint de façon idéale celui des femmes en révolte:  -Elles cherchent à « dominer »  les hommes en devenant comme eux (Ce qui constitue, étrangement, un paradoxe...).

         

Le dernier volet des Problèmes de la sexualité abordera les difficultés d’ordre masculines à satisfaire la femme, ainsi que ses désirs propres, dans l’acte charnel. Nous verrons également que les hommes aussi souffrent, même au-delà des apparences ! Et qu’il est pour eux difficile d’appréhender la femme, tant elle revêt le symbole du « grand manteau de l’affectivité ».

            

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